Noémi
avait un parent du côté de son mari Élimélek ; c’était un riche
propriétaire du même clan ; il s’appelait Booz (c'est-à-dire :
en-lui-la force).
Ruth la
Moabite dit à Noémi : « Laisse-moi aller glaner dans les champs, derrière
celui aux yeux de qui je trouverai grâce. » Elle lui répondit :
« Va, ma fille. »
(Ruth 2,
1-2, Traduction liturgique
)
Viens
Esprit de Jésus, illumine nos cœurs tandis que nous lisons la Parole
Viens
Esprit de Jésus, conduis sur les chemins de la vie.
Noémi avait un parent du côté de son mari
Élimélek ;
Le
passage précédent vient de nous montrer Noémi désespérée, se disant vide,
seule, amère, ayant tout perdu. Et voici que ce chapitre s’ouvre sur un
constat, il lui reste quand même un parent, du coté de son mari défunt. Un
horizon de vie pourrait-il se dessiner pour elle ?
c’était un
riche propriétaire du même clan ;
Et voilà
que ce parent est de plus riche propriétaire. Pourrait-il veiller sur Noémi,
qui est veuve, et sans enfants ? Pourrait-il prendre soin d’elle ?
il
s’appelait Booz (c'est-à-dire : en-lui-la force).
Il a de
grand bien, son nom dit la force qui est en lui. Voilà donc que dans son
amertume Noémi semblait avoir oublié qu’il lui restait une famille à Bethléem.
Ainsi la détresse, la douleur peut rendre aveugle…
Ruth la Moabite dit à Noémi :
Le texte
insiste sur le fait que Ruth est moabite, il ne cesse de nous le rappeler. Ruth
est une étrangère, issue d’un peuple maudit, car du temps de l’exode, il a
refusé de partager le pain au peuple d’Israël.
Ruth
prend l’initiative, elle adresse la parole à Noémi, dont on avait entendu que
la plainte, la douleur, l’amertume.
« Laisse-moi aller glaner dans les champs, derrière
celui aux yeux de qui je trouverai grâce. »
Noémi n’a
plus ni mari, ni fils pour subvenir à ses besoins. Voici que sa belle-fille,
étrangère, veut lui venir en aide. Elle se propose d’aller glaner, là où cela lui
sera permis. Elle a besoin e l’autorisation du propriétaire pour glaner sur un
champ, pour ramasser les épis que les moissonneurs ont oubliés, laissés tomber.
Elle demande à sa belle-mère sa permission, sa bénédiction pour aller accomplir
ce travail. Elle parle ainsi de vie, de subsistance à Noémi qui ne voyait plus
que peine et douleur.
Elle lui
répondit : « Va, ma fille. »
Noémi
accorde la permission, elle s’adresse avec délicatesse à sa belle-fille, en l’appelant
« ma fille ». Le chapitre précédent parlait beaucoup de retour, de
revenir… voici qu’avec ce verset vient deux fois l’idée d’aller… le mouvement a
évolué, il semble qu’un chemin de vie s’ouvre.
Seigneur,
béni sois-tu pour tous les gestes de vie, les signes de résurrection dans nos
vies, dans la vie de ceux et celles qui ont été brisés par les événements…
Seigneur,
tisse en nous l’espérance.
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