Ceux-ci
épousèrent deux Moabites ; l’une s’appelait Orpa (c’est-à-dire :
Volte-face) et l’autre, Ruth (c’est-à-dire : Compagne). Ils demeurèrent là
une dizaine d’années.
Mahlone
et Kilyone moururent à leur tour, et Noémi resta privée de ses deux fils et de
son mari.
Viens Esprit Saint, viens habiter nos cœurs tandis qu’ils
scrutent les Écritures.
Ceux-ci épousèrent deux Moabites ;
Elimélek
est mort, Noémi est dans le manque, la perte, le deuil. Ses deux fils,
orphelins d’une part, continuent d’autre part leur chemin de vie : ils se
marient. Et vivant en terre étrangère, ils épousent des étrangères, des Moabites !
l’une
s’appelait Orpa (c’est-à-dire : Volte-face)
Le
traducteur nous alerte à nouveau par ses parenthèses, de l’importance des noms
donnés aux personnages dans ce récit. Orpa porte en son nom, une certaine
instabilité, une aptitude à changer de cap, à faire volte-face !
et l’autre,
Ruth (c’est-à-dire : Compagne).
La
deuxième porte en son nom la fidèlité, la présence, elle est « la »
compagne. Elle est celle auprès de qui, autrui peut venir s’abreuver d’humanité.
Ils
demeurèrent là une dizaine d’années.
Le manque
de pain a été traversé, et la famille s’est installée, elle poursuit sa route
malgré la mort du père. La vie semble suivre son cours tout simplement. Mais
aucun enfant n’est annoncé dans ces deux couples au long de ces dix années… la
vie continue-t-elle vraiment ? est-elle seulement en sursis ?
Mahlone et Kilyone moururent à leur tour,
Effectivement
les deux fils de Noémi, dont le nom était porteur de toute leur fragilité, de
toute leur faiblesse, meurent. Aucun détail concernant cette mort, le récit
nous en fait part aussi simplement qu’il avait annoncé la mort du père.
et Noémi
resta privée de ses deux fils et de son mari.
Tout le
récit se concentre sur Noémi, avant de parler des deux jeunes veuves, les
caméras sont braquées sur Noémi. La voici, seule fille d’Israël en terre
étrangère, veuve désenfantée. La voici avec trois deuils à porter. Il est dit qu'elle reste privée, il y a une note de durée, elle séjourne dans le manque, elle reste dans le manque.
Seigneur,
nous déposons devant toi, tous les deuils qui sont nôtres. Nous déposons devant
toi, tous les êtres meurtris par le deuil, le vide, le manque. Que ton Esprit
rejoigne nos cœurs, leur donne de traverser les épreuves dans la confiance en
toi, qui demeure présent en toutes nos blessures, en toutes nos douleurs.
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