samedi 4 juin 2016

Il hérita

Tb 14
12 Quand sa mère mourut, Tobias l’enterra avec son père. Puis il partit avec sa femme en Médie et il habita à Ecbatane auprès de son beau-père Ragouël. 13 Il entoura d’égards ses beaux-parents dans leur vieillesse. Il les enterra à Ecbatane de Médie, puis il hérita du patrimoine de Ragouël, comme de celui de son père Tobit.

Viens Esprit Saint, viens Esprit de sagesse, permets-nous, par ta parole, de recueillir notre héritage et d’en vivre.

Quand sa mère mourut, Tobias l’enterra avec son père : il honore ainsi ses parents tout en obéissant à la volonté de son père : la qualité des relations familiales soulignées tout au long du livre, trouve ici sa dernière expression.

Puis il partit avec sa femme en Médie et il habita à Ecbatane auprès de son beau-père Ragouël. Il entoura d’égards ses beaux-parents dans leur vieillesse : ainsi furent aussi exhaussées les prières de Ragouël et Edna qui attendaient de revoir leur fille et leurs petits-enfants (le texte court ajoute ici « et ses fils »), eux qui avaient si chaleureusement accueilli Tobias.

Il les enterra à Ecbatane de Médie, puis il hérita du patrimoine de Ragouël, comme de celui de son père Tobit : enfants uniques tous deux, tous les biens de leurs parents leur reviennent. Ils peuvent donc continuer à vivre dans le bien-être, avec cette « richesse » si présente aux différentes étapes de notre histoire. Grâce aux discours de Tobit, nous avons compris qu’il ne s’agit pas d’une possession égoïste ou qui engendre un pouvoir sur qui que ce soit. La richesse est plutôt vue comme une conséquence de la bonne conduite, et notamment de la pratique de l’aumône : Tobit aussi a pu vivre « dans l’abondance ».
Mais ces héritages sont aussi d’ordre spirituel et moral. Le livre de Tobit est vraiment le livre de la transmission au sein de la famille d’un héritage de foi, de valeurs, de pratiques.

Seigneur Jésus, en toi nous sommes tous fils et filles du Père, en toi nous croyons que « Dieu nous donnera l'héritage qu'il réserve à ses enfants » (Ga 4,7). Nous te rendons grâce pour cette bonté.

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