Au moment
du repas, Booz lui dit : « Approche-toi ; mange de ce pain,
trempe ton morceau dans la vinaigrette. » Elle s’assit à côté des
moissonneurs, et Booz lui passa des épis grillés. Elle mangea, fut rassasiée et
garda le reste.
(Ruth 2, 14 Traduction
liturgique )
Viens
Esprit de Dieu, viens illuminer nos vies par la Parole, viens ouvrir pour nous
un chemin de vie.
Au moment du repas, Booz lui dit :
« Approche-toi ;
AU moment
du repas, Booz adresse la parole à Ruth… ce pourrait être pour lui enjoindre de
rentrer chez elle, de retourner avec Noémi. Ce pourrait être pour lui enjoindre
de rejoindre les servantes. Booz n’avait-il pas dit à Ruth de s’attacher aux
pas de ses servantes ? Et voici qu’il l’invite à s’approcher.
mange de ce pain, trempe ton morceau dans la
vinaigrette. »
Et voici
qu’il partage son pain avec elle, et l’invite à tremper son pain dans la
vinaigrette. Il l’invite vraiment à sa table, au partage. Ce geste est quasi
celui de l’époux qui veille sur son épouse. Le partage du pain est un signe d’alliance.
Elle s’assit à côté des moissonneurs, et Booz lui
passa des épis grillés.
Et Ruth
répond à l’invitation de Booz. Elle prend sa place à la table des moissonneurs,
elle une femme, une moabite, se retrouve à la table des hommes, à la table des
fils d’Israël. Et Booz confirme cette place en lui donnant lui-même à manger.
Elle mangea,
fut rassasiée et garda le reste.
Et voici
qu’après le temps du vide, du manque, Ruth connaît le rassasiement, et même le
surplus. La vie de Ruth a basculé. Elle, l’étrangère, trouve place au sein du
peuple, elle partage le pain, signe du partage de la vie. Et c’est l’abondance.
Seigneur,
ouvre nos yeux, ouvre nos cœurs. Fais que nos rencontres soient tissées d’accueil,
de respect, de partage.
Seigneur,
tu nous as créés membres de la famille humaine, garde-nous des préjugés, des
frontières… apprends-nous les gestes de communion, d’alliance.
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