L’homme
se nommait Élimélek (c’est-à-dire : Mon-Dieu-est-roi), sa femme :
Noémi (c’est-à-dire : Ma-gracieuse) et ses deux fils : Mahlone
(c’est-à-dire : Maladie) et Kilyone (c’est-à-dire : Épuisement).
C’était des Éphratéens de Bethléem de Juda. Ils arrivèrent aux Champs-de-Moab
et y restèrent.
(Ruth 1, 2 traductionliturgique
)
Viens Esprit
de Dieu, viens illuminer nos cœurs tandis qu’ils scrutent les Écritures !
Viens Esprit
de Dieu, viens éclairer nos vies par cette parole.
L’homme se nommait Élimélek (c’est-à-dire :
Mon-Dieu-est-roi),
La
traduction liturgique, en nous donnant l’étymologie des divers noms hébreux
nous alerte sur l’importance de ceux-ci. L’auteur ne nous parle pas tant d’une
famille concrète, que d’une situation en laquelle nous pouvons nous trouver, en
laquelle se trouvait le peuple au moment où il écrivait.
Elimélek :
mon Dieu est roi. A la fin de la période des Juges, la question s’est posée
pour le peuple d’avoir un roi pour être comme les autres nations ! mais le
roi d’Israël c’est Dieu et lui seul. Telle est la profession de foi inscrite
dans le nom même d’Elimélek.
sa femme : Noémi (c’est-à-dire :
Ma-gracieuse)
Peut-on
rêver meilleur parti que d’avoir une telle épouse ? Gracieuse non
point tant gracieuse par sa beauté extérieure, mais gracieuse de par la grâce
de Dieu. Elle est habitée de la présence divine, de sa force, de sa douceur.
et ses deux fils : Mahlone
(c’est-à-dire : Maladie) et Kilyone (c’est-à-dire : Épuisement).
Le
contraste est fort entre les prénoms des enfants et ceux de leurs parents. Voilà
deux êtres que leurs noms donnent comme chétifs, faibles,
C’était des Éphratéens de Bethléem de Juda.
Ephrata
est un des clans de la tribu de Juda. David naîtra dans ce clan.
Ils
arrivèrent aux Champs-de-Moab et y restèrent.
Et voilà
que cette famille a fait le trajet inverse du peuple libéré de la servitude d’Egypte,
autrefois. Ce peuple a franchi la mer rouge, traversé le désert, puis traversé
le Jourdain pour venir s’installer en terre promise. Voici une famille de
Bethléem, en proie à la famine » vient de franchir le Jourdain en sens
inverse pourrait-on dire, pour s’installe en Moab. Ils ne sont pas simplement
de passage, ils restent là.
Seigneur,
tu es notre Roi, tu nous donnes ta grâce. Et pourtant nous transmettons
faiblesse, fragilité… Seigneur tu es avec nous. Et pourtant il faut parfois
quitter la terre que nous avons cru être celle de toutes les promesses pour
trouver le pain à l’étranger. Seigneur, ouvre nos yeux sur les chemins que tu
nous offres aujourd’hui. Accorde-nous de les prendre résolument.
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