samedi 30 avril 2011
Notre Père Abraham
vendredi 29 avril 2011
Semence d'Abraham
jeudi 28 avril 2011
C'est le Fils qui affranchit
Jn 8
33. Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d'Abraham et jamais personne ne nous a réduits en esclavage : comment peux-tu prétendre que nous allons devenir des hommes libres ? » 34. Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui commet le péché est esclave du péché. 35. L'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. 36. Dès lors, si c'est le Fils qui vous affranchit, vous serez réellement des hommes libres.
Esprit de liberté, rend-nous accordés à ce désir du Fils de nous affranchir.
Oh, oh ! Jésus n’a encore dit qu’une phrase à leur intention, et voilà ces « nouveaux croyants » qui se mettent déjà à lui répliquer ! Comme il est difficile de « demeurer » à l’écoute !!
« descendants d’Abraham », cela justifie-t-il tout ? Jean, le Baptiste, les avait pourtant clairement mis en garde : « N’allez pas dire en vous-mêmes : « Nous avons pour père Abraham »…
« jamais personne ne nous a réduits en esclavage » : bien sûr que si… ont-ils donc oublié l’Egypte ? Ou parlent-ils d’un autre esclavage, celui des cœurs et des esprits… encore un peu il semblerait que cette fois ils soient bien sur la même longueur d’onde que Jésus. Et pourtant Jésus parle encore d’une autre liberté…
« comment peux-tu prétendre que nous allons devenir des hommes libres ? » voilà la faille : ils croient être arrivés ! Ils se croient en état de liberté et non pas en devenir. Précisément, Jésus est venu pour nous libérer peu à peu, à mesure que sa parole pénètre en nous.
« esclave du péché » voilà de quelle liberté Jésus nous parle ici : il vient nous rendre libre devant le péché ! On conçoit bien que cette liberté-là ne s’acquiert pas en un jour mais qu’elle se reçoit peu à peu. Grâce à elle, nous pouvons (essayer) ne rien préférer à Dieu - et nous demeurerons alors à la maison, tel un fils.
Si Jésus reprend leur remarque sur l’esclavage, c’est pour nous emmener vers l’opposé, vers le Fils qui tient sans cesse sa vie de ce Père qui lui dit chaque jour « aujourd’hui je t’ai engendré ».
« En vérité », voici la parole solennelle : si c’est le Fils qui nous libère, alors nous deviendrons « vraiment » libres, affranchis de nos vieux esclavages… et nous pourrons demeurer à la maison pour toujours..
J’accueille cette promesse…
mercredi 27 avril 2011
Si vous demeurez
Jn 8
31Jésus donc dit aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, 32vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres. »
Esprit de Vérité, donne-moi de demeurer dans le Verbe, fais de moi un « vrai » disciple formé à l’écoute de la Parole.
Ainsi donc, beaucoup avaient cru en Jésus (v. 30) alors qu’il parlait. Mais pourquoi ? Quel fut le déclic ? Certainement pas parce que Jésus avait changé de discours, qu’il était devenu moins énigmatique… D’ailleurs le v. 27 disait clairement : « Ils ne comprirent pas qu'il leur avait parlé du Père » !
D’autres aussi, en grand nombre, avaient déjà mis leur foi en lui : souvent non pas sur sa parole, mais « à la vue des signes » (2,23 ; 7,31) sauf peut-être les Samaritains (4,41) qui crurent sur la parole de la femme puis sur celle de Jésus.
Ainsi donc, à ceux-ci qui se mettent à croire, Jésus adresse directement la parole. Il parle « aux Juifs » : une expression que l’évangéliste employait jusqu’ici pour désigner les autorités juives qui s'opposaient à Jésus.
Donc, il y a des Juifs séduits – si pas par son discours – sans doute par la personnalité et l’autorité de Jésus. Et que leur dit-il ?
Mais qu’est-ce que « demeurer » ? Rester dans la parole donnée, rester dans la confiance : ce demeurer-là est tout sauf attitude passive : il est exigeant, attentif à cette parole de Jésus qui est toujours neuve, imprévisible, surprenante, aussi bien dans le texte évangélique que dans nos vies. C’est un demeurer qui est vigilance et accueil.
Demeurer me fait « vraiment » disciple, le disciple « connaît » la Vérité, et la vérité rend libre. C’est en restant au cœur de Sa parole, que le mouvement m’est donné, le mouvement intérieur qui me meut en vraie liberté.
Donne-moi, Seigneur, de demeurer dans ta Parole, de rester dans une écoute vibrante de ce que tu as de neuf à me dire aujourd’hui. Que je puisse devenir ce disciple à qui tu veux te révéler, toi qui es la Vérité.