dimanche 19 juin 2016

Ruth partit donc glaner



Ruth partit donc glaner dans les champs derrière les moissonneurs. Elle se trouva par bonheur dans la parcelle d’un champ appartenant à Booz, du clan d’Élimélek.
(Ruth 2, 3 ; Traduction liturgique  )

Viens Esprit de Jésus, fais-nous découvrir ta présence en la Parole
Viens Esprit créateur, que ta lumière illumine nos cœurs.

Ruth partit donc glaner dans les champs derrière les moissonneurs.
Nous sommes dans un mouvement de vie. Ruth va. Ruth avance. Elle a pris l’initiative d’aller glaner avec l’accord de Noémi. Glaner, c’est-à-dire, ramasser ce qui lui permettra de manger, elle et sa belle-mère. Ramasser du grain, qui pourra être cuisiné ensuite, qui pourra donner du pain. Nous sommes à Bethléem, la maison du pain. Si Dieu donne le grain, il attend notre collaboration pour préparer la terre, semer, moissonner, préparer le pain. Ruth se met en route, dans un pays étranger, où elle est sans droit. Elle part comme il se doit dans les champs, derrière les moissonneurs. Elle n’a pas le droit de récolter là où le champ n’a pas encore été moissonné.

Elle se trouva par bonheur dans la parcelle d’un champ appartenant à Booz, du clan d’Élimélek.
La traduction dit ici par bonheur, d’autres écrivent, par destin, par chance, par hasard. Elle arrive dans un champ appartenant à Booz, sans le savoir, sans l’avoir choisi, prémédité. Elle y arrive par hasard… à moins que ce ne soit par providence. L’auteur nous redit que Booz est du clan d’Elimélek, le mari défunt de Noémi. Mais Ruth ne le sait pas. Elle a cherché un champ où glaner. Elle en a trouvé un.

Seigneur, lorsque tu guides nos pas, souvent nous ne le remarquons pas. Tu nous donnes de marcher sur les chemins de la vie, de prendre l’initiative de notre quotidien, et tu nous accompagnes, béni sois-tu. Sois présent au long de ce jour que ta bonté nous donne.

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