Élimélek,
le mari de Noémi, mourut, et Noémi resta seule avec ses deux fils.
(Ruth 1,3 traductionliturgique
)
Viens Esprit Saint, emplis le cœur de tes fidèles, allume en
eux le feu de ton amour.
Élimélek, le mari de Noémi, mourut,
La
chronique familiale continue dans la gamme perte, vide, malheur. Après que
Bethléem, la maison du pain, et Israël la terre promise, n’aient plus offert le
pain nécessaire à la famille, voici qu’en terre étrangère, Elimélek meurt. Il
avait fui la famine et la mort avec les siens. Voici qu’il meurt. Le texte ne
donne aucun détail. Celui qui par son nom même affirmait son Dieu roi, meurt.
Ce Dieu est-il donc incapable de soutenir les siens ?
et Noémi resta
seule avec ses deux fils.
Noémi
reste seule, et en même temps, elle n’est pas seule, ses deux fils sont là.
Solitude parentale, mais non totale solitude familiale. Le deuil est là, qui
lui donne de connaître la solitude. Son bien-aimé s’en est allé. Ses fils sont
là, mais ils ne remplacent pas le père, ils demeurent des fils. Noémi, avec les
siens, a fui le manque, la famine. Voici qu’elle est affrontée à un nouveau
manque : le deuil de son mari.
Seigneur,
je dépose devant toi, tous les manques qui me creusent, tous les manques qui creusent
mes frères et sœurs. Que nous puissions les reconnaître, les vivre, les
traverser en ta présence.
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