Tb 5
3 Tobit répondit alors à son fils Tobias : « Il
m’a signé un acte, je l’ai contresigné, je l’ai partagé en deux pour que nous
en ayons chacun une moitié et j’ai mis la sienne avec l’argent. Et voilà
maintenant vingt ans que j’ai mis cet argent en dépôt ! A présent, mon enfant,
cherche-toi quelqu’un de sûr pour t’accompagner ; nous lui paierons un
salaire jusqu’à ton retour. Va donc reprendre cet argent chez Gabaël. »
Viens Esprit Saint, viens rendre vivante en nous la parole de ce jour.
Tobit répondit alors à
son fils Tobias : « Il m’a signé un acte, je l’ai contresigné, je
l’ai partagé en deux pour que nous en ayons chacun une moitié et j’ai mis la
sienne avec l’argent. Et voilà maintenant vingt ans que j’ai mis cet
argent en dépôt : nous retrouvons notre Tobit méthodique et
pragmatique. Il entend les questions de son fils, et voici sa réponse à la
première : tout a été fait dans les règles de l’art, les papiers ont été
signés, Tobit a gardé le sien au long de ces 20 ans, il suffira donc d’apporter
cette preuve.
A présent, mon enfant,
cherche-toi quelqu’un de sûr pour t’accompagner : puis la réponse à la
seconde question : se trouver un guide. « Quelqu’un de sûr », et
nous verrons plus loin ce que Tobit entend par là. Pour ce qu’on ne peut
aisément faire seul, il faut savoir demander de l’aide.
nous lui paierons un
salaire jusqu’à ton retour : étonnante la place de l’argent dans ce
récit : elle est à chaque page, mais ne pèse jamais ; au contraire,
il s’agit souvent d’aumône, de juste salaire (4,14)
Va donc reprendre cet
argent chez Gabaël : enfin et seulement maintenant, voilà l’ordre
donné d’aller rechercher cette somme d’argent. Celle-ci est énorme
(l’équivalent d’environ 300 kg d’argent), et pourtant elle n’éblouit pas Tobit,
elle ne l’empêche même pas de se considérer comme « pauvre » (4,21) car sa vraie richesse est ailleurs.
Maintenant Tobias peut s’apprêter à partir, il a reçu le plus important,
« l’héritage » spirituel de son père. Il le met déjà en pratique, et
sera aussi en mesure de s’en souvenir au cours de son voyage.
Seigneur Jésus, lorsque tu nous mènes sur des chemins
inconnus, inattendus, tu écoutes aussi nos questionnements. Nous ne craignons
pas de te les présenter, mais nous voulons avant tout te faire confiance, car
nous savons que nous marchons avec « quelqu’un de sûr ». Quand nous
entendons aussi ton « va ! », mets-nous toi-même en route.
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