Tb 5
14 Tobit lui dit : « Sois le bienvenu, frère. Ne
m’en veuille pas, frère, de ce que j’ai voulu savoir la vérité sur ta famille.
Il se trouve que tu es un frère et que tu es d’excellente origine. Je
connaissais bien Ananias et Nathan, les deux fils de Sémélias le Grand. Ils
venaient avec moi à Jérusalem et y adoraient avec moi. Ils ne se sont pas
fourvoyés. Tes frères sont des gens de bien, tu es de bonne souche. Je te
souhaite le bonjour. »
Viens Esprit Saint,
viens habiter nos relations fraternelles, qu’elles s’alimentent à la source de
ta parole.
Tobit lui dit :
Sois le bienvenu, frère : Tobit accueille la déclaration de l’ange,
alias Azarias, avec une expression un peu passe-partout qui reviendra une
vingtaine de fois dans le livre.
Ne m’en veuille pas,
frère, de ce que j’ai voulu savoir la vérité sur ta famille : nous
avons déjà remarqué que le mot « frère » revient dans chaque phrase
que Tobit adresse à l’ange, et ici, il se surpasse en le glissant quatre fois
dans ce seul verset. Peut-être atténue-t-il ainsi son exigence (je veux
savoir…) au moment de présenter ses excuses pour cette insistance.
Il se trouve que tu es
un frère et que tu es d’excellente origine. Je connaissais bien Ananias et
Nathan, les deux fils de Sémélias le Grand : il se rassure – et se
rattrape – en vantant l’excellente origine de son visiteur. D’ailleurs, il
connaît justement son père…
Ils venaient avec moi
à Jérusalem et y adoraient avec moi. Ils ne se sont pas fourvoyés. Tes frères
sont des gens de bien, tu es de bonne souche : voilà un souvenir qui
atténue la solitude de Tobit en cette terre d’exil, d’autant plus que nous
savons qu’il était bien souvent seul pour aller à Jérusalem (1,6)
Je te souhaite le
bonjour : Tobit conclut ainsi les présentations et salutations. Il est
satisfait, l’affaire va pouvoir se conclure.
Seigneur Dieu, tu nous appelles à la fraternité, à voir en
chacun notre frère, fils d’un même Père. Donne-nous de vivre une fraternité
profonde, et que nos liens proches nous donnent force et courage pour nous
ouvrir au plus lointain.
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