Tb 5
10 Tobias sortit l’appeler et lui dit : « Ami, mon
père t’appelle. »
L’ange entra dans la maison et Tobit le salua le premier. L’autre
répondit : « Je te souhaite du bonheur en abondance. » Tobit
reprit : « Quel bonheur puis-je encore avoir ? Je suis un homme
privé de la vue, je ne vois plus la lumière du ciel, mais je gis dans les
ténèbres comme les morts qui ne contemplent plus la lumière. Vivant, j’habite
parmi les morts ; j’entends la voix des gens, mais je ne les vois
pas. » L’ange lui dit : « Courage, Dieu ne tardera pas à te
guérir, courage. » Tobit lui dit : « Mon fils Tobias à l’
intention d’aller en Médie. Pourrais-tu l’accompagner et lui servir de guide ?
Je te paierai ton salaire, frère. » Il lui dit : « Je suis en
mesure de l’accompagner, je connais tous les chemins, je suis souvent allé en
Médie, j’en ai parcouru toutes les plaines et les montagnes et j’en sais tous
les chemins. »
Viens Esprit Saint, Esprit
généreux, viens nous combler.
Tobias sortit
l’appeler et lui dit : Ami, mon père t’appelle : Tobias s’en va
donc « appeler » l’ange (que d’allées et venues !) et, comme
chaque fois qu’il lui adresse la parole, il le désigne du beau mot d’ami.
L’ange entra dans la
maison et Tobit le salua le premier : l’ange entre à son tour dans
cette maison, et Tobit, en signe d’hospitalité et de respect, s’empresse de le
saluer le premier.
L’autre
répondit : Je te souhaite du bonheur en abondance : le salut de l’ange
est un souhait de bonheur, un salut qui a déjà goût de promesse et de
profusion.
Tobit reprit : « Quel bonheur
puis-je encore avoir ? Je suis un homme privé de la vue, je ne vois plus
la lumière du ciel, mais je gis dans les ténèbres comme les morts qui ne
contemplent plus la lumière. Vivant, j’habite parmi les morts ; j’entends
la voix des gens, mais je ne les vois pas : et voilà qui déclenche une
longue lamentation de Tobit où il assimile sa cécité à la mort, où sa plainte
est de ne plus voir, ni le ciel, ni les personnes qui l’entourent.
L’ange lui dit : Courage,
Dieu ne tardera pas à te guérir, courage : promesse encadrée de ce
souhait de prendre courage. Promesse étonnante à laquelle, bizarrement, Tobit
ne semble pas s’attarder, qu’il ne relève pas… A-t-il « bien »
entendu ?
Tobit lui dit :
« Mon fils Tobias à l’intention d’aller en Médie. Pourrais-tu
l’accompagner et lui servir de guide ? Je te paierai ton salaire, frère :
Tobit interroge à son tour, en commençant cette fois par sa connaissance de
la Médie et sa disponibilité. Et revient aussi l’assurance du salaire.
Il lui dit : Je
suis en mesure de l’accompagner, je connais tous les chemins, je suis souvent
allé en Médie, j’en ai parcouru toutes les plaines et les montagnes et j’en
sais tous les chemins : et la réponse de l’ange reste tout aussi
assurée puisque c’est par deux fois qu’il réaffirme connaître tous les chemins…
car il faut vraiment qu’il rassure Tobit !!
Seigneur Jésus, tu nous as promis un bonheur qui ne peut que
nous combler. Donne-nous de mettre toute notre foi en toi, donne-nous de
traverser avec courage les temps d’aveuglement, certains que tu ne nous
abandonnes jamais.
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