Tb 3
10 Ce jour-là, pleine de tristesse, elle se mit à pleurer et
monta dans la chambre haute de son père avec l’intention de se pendre ;
mais, à la réflexion, elle se dit : « Ne va-t-on pas insulter mon
père et lui dire : “Tu n’avais qu’une fille chérie, et elle s’est pendue à
cause de ses malheurs !” Je ferais descendre la vieillesse de mon père
dans la tristesse au séjour des morts. Je ferais mieux de ne pas me pendre,
mais de supplier le Seigneur de me faire mourir pour que je ne m’entende plus
insulter toute ma vie. »
Viens Esprit Saint,
que la parole nous rejoigne au cœur de nos tristesses et qu’elle nous tourne
vers notre Dieu.
Ce jour-là, pleine de
tristesse, elle se mit à pleurer et monta dans la chambre haute de son père
avec l’intention de se pendre : ce jour-là donc – jour où Tobit fut
plein d’une grande tristesse (v. 1), où il avait pleuré (2,6) et où il a
souhaité la mort – ce jour-là, voilà que la tristesse envahit aussi Sara, et que,
dans les larmes, elle pense à se donner la mort.
mais, à la réflexion,
elle se dit : « Ne va-t-on pas insulter mon père et lui dire :
“Tu n’avais qu’une fille chérie, et elle s’est pendue à cause de ses
malheurs !” : heureusement, notre Sara est une jeune fille
réfléchie, et, même au cœur de son malheur, elle pense aux conséquences de son
geste pour son père, car c’est sur lui alors que retomberaient les insultes.
Je ferais descendre la
vieillesse de mon père dans la tristesse au séjour des morts : et sa
tristesse deviendra celle de son père et pourrait occasionner sa mort; il mourrait alors profondément malheureux.
Sara ne veut pas que son malheur rejaillisse sur son père.
Je ferais mieux de ne
pas me pendre, mais de supplier le Seigneur de me faire mourir pour que je ne
m’entende plus insulter toute ma vie : elle décide donc lucidement de
prendre une autre voie : celle de la prière ! Mais cette prière sera pour demander à Dieu
de la faire mourir afin de ne plus « s’entendre insulter toute sa
vie ». Exactement la prière de Tobit au verset 6.
Seigneur Jésus, nous aussi nous te supplions, nous aussi
nous te présentons toutes les souffrances de nos frères et sœurs : toi
seul sais comment les secourir ; agis à travers nous pour que nous
puissions venir à leur aide, pour que nous nous soutenions les uns les autres.
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