vendredi 11 mars 2016

Il appela son fils

Tb 4
1 Ce jour-là, Tobit se souvint de l’argent qu’il avait déposé chez Gabaël, à Raguès de Médie 2 et il se dit en lui-même : « Voici que j’ai demandé la mort ; je ferais bien d’appeler mon fils Tobias pour lui révéler l’existence de cet argent avant de mourir. » 3 Il appela son fils Tobias, qui vint auprès de lui, et il lui dit :

Viens Esprit saint, ouvre nos cœurs et nos intelligences à cette parole, qu’elle guide nos pas tout au long de ce jour.

Ce jour-là, Tobit se souvint de l’argent qu’il avait déposé chez Gabaël, à Raguès de Médie : après le chapitre trois qui couvrait en parallèle les prières de Tobit et de Sara, nous voici revenu pour deux chapitres dans la maison de Tobit à Ninive. Nous savons depuis le début (1,14) que Tobit a voyagé en Médie et y a mis en dépôt chez Gabaël une très grosse somme d’argent. Manifestement, lui-même l’avait un peu oubliée… Mais voici donc qu’il s’en souvient d’un coup…

 et il se dit en lui-même : « Voici que j’ai demandé la mort ; je ferais bien d’appeler mon fils Tobias pour lui révéler l’existence de cet argent avant de mourir : Tobit a demandé la mort à Dieu, et pense donc que Dieu va exécuter sa demande… au point de prendre les précautions d’usage. Il doit s’arranger pour que son fils puisse entrer en possession de l’héritage. Manifestement, pour Tobit, cet argent ne prenait pas beaucoup de place : il n’en a jamais parlé à son fils, et lui-même l’avait oublié…

Il appela son fils Tobias, qui vint auprès de lui, et il lui dit : Tobit va entamer un long discours (tout le chapitre 4) qui sera, non pas une information bancaire, mais un long « testament », qui constitue un des genres littéraires bibliques : nous sommes en plein dans le thème de la « transmission », celle de tout l’héritage spirituel d’un patriarche. Avec Tobias, installons-nous confortablement pour écouter Tobit…

Seigneur Jésus, qu’à travers nous ta parole puisse rayonner vers tous ceux qui vivent « auprès de nous », vers tous ceux qui croiseront notre route aujourd’hui.


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