dimanche 1 novembre 2015

Il console

Si 17
22 L’aumône d’un homme est pour lui comme un sceau,
il conserve un bienfait comme la prunelle de l’œil.
23 A la fin il se lèvera et les rétribuera,
il placera sur leur tête leur rétribution.
24 Mais à ceux qui se repentent il accorde la possibilité du retour,
il console ceux qui manquent de persévérance.

Viens Esprit Saint, viens Esprit de consolation, viens nous donner force et persévérance, fais que cette parole nous apprenne à vivre dans la pleine confiance de la bonté de notre Dieu.

L’aumône d’un homme est pour lui comme un sceau, il conserve un bienfait comme la prunelle de l’œil : Ben  Sira vient de parler des injustices et des péchés… puis il passe brusquement à l’inverse, à l’aumône : aumône… de la dîme ? Don de la piécette ? Don de soi ? Et ce don est « comme » un sceau, une marque, un engagement « pour lui », c’est-à-dire, si l’on suit bien, pour Dieu. Un « bienfait » tellement précieux qu’il le garde, le conserve « comme la prunelle de l’œil ». Des injustices, il est dit qu’elles ne lui échappent pas. Des bienfaits, il est dit qu’il les conserve précieusement.

A la fin il se lèvera et les rétribuera, il placera sur leur tête leur rétribution : au Seigneur seul revient le jugement, lui seul « rétribuera », c’est-à-dire comblera de ses dons ceux qui ont donné ce qu’ils pouvaient ; ce sera la couronne promise aux élus.

Mais à ceux qui se repentent il accorde la possibilité du retour :
« mais », donc opposition : on s’attend à ce que Ben Sirac parle des autres, de ceux qui n’ont pas pris soin de leur prochain, on s’attend à ce qu’ils soient « condamnés »… comme en Mt 35,41 !!  Surprise : à ceux-là, même « à la fin », est encore et toujours accordée « la possibilité du retour », autrement dit du « demi-tour », de la conversion. La miséricorde du Seigneur n’a pas un temps limite !

il console ceux qui manquent de persévérance :
Ben Sirac marque même un pas de plus ; et ceux-là (que nous connaissons si bien) qui tombent et retombent malgré toutes les bonnes résolutions… ceux-là qui n’arrivent jamais à répondre comme ils le voudraient aux appels du Seigneur,… qui relâchent la « veille », ceux-là, comment seront-ils jugés ? Réponse : ils seront consolés !


Seigneur Dieu, je te rends grâce de nous aimer infiniment, sans condition, sans limite. Au sein de nos faiblesses, c’est encore toi qui nous consoles, qui rend possible notre retour vers toi. Mets en nos cœurs cette joie d’être aimés, et nous serons ta joie !

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