Grâce à
elle [= la Sagesse], j’ai progressé ; je rendrai gloire à celui qui me
donne la Sagesse. J’ai résolu de la mettre en pratique, ardemment j’ai désiré
le bien, et jamais je n’aurai à le regretter. Pour elle, j’ai vaillamment
combattu, j’ai mis, à pratiquer la Loi, beaucoup d’exactitude. J’ai levé mes
mains vers le ciel, j’ai déploré de la connaître si mal.
Ben Sira 51, 17-19 (traduction liturgique)
Viens
Esprit de Jésus, fais-moi connaître tes chemins.
Viens
Esprit de Jésus, éclaire ma route.
Grâce à elle, j’ai progressé ;
Ben Sira
termine son œuvre par un éloge de la Sagesse. Il reconnaît tout ce qu’il lui
doit. Il la voit comme une compagne qui l’a aidé à progresser sur le chemin de
la vie.
je rendrai gloire à celui qui me donne la Sagesse.
Ne s’arrêtant
pas à la Sagesse pour elle-même, Ben Sira remonte jusqu’à Celui qui donne la
Sagesse. Il veut rendre gloire. C'est-à-dire donner tout son poids, sa valeur
profonde à Celui-ci.
J’ai résolu de la mettre en pratique, ardemment
j’ai désiré le bien, et jamais je n’aurai à le regretter.
Manière
de rendre gloire au donateur, Ben Sira témoigne de ce que ce don a tenu comme
place en sa vie. Il a choisi de mettre en pratique la sagesse reçue. Et cela
lui a donné de désirer le bien. Enfin, le chemin de vie qu’il a découvert à l’école
de la Sagesse, il reconnaît sa bonté, sa valeur au point d’être sûr de n’avoir
jamais à regretter d’avoir mis ses pas dans ceux de la Sagesse. Pour nous qui
recevons Jésus comme Maître de sagesse, comme la Sagesse personnifiée, nous
pouvons relire en disant que jamais nous n’aurons à regretter d’avoir mis
nos pas dans les pas de Jésus.
Pour elle, j’ai vaillamment combattu, j’ai mis, à
pratiquer la Loi, beaucoup d’exactitude.
C’est par
la Sagesse que Ben Sira a découvert le chemin de la loi. Jésus n’est pas venu abolir
la loi mais l’accomplir. Il nous en a livré la clé de compréhension en la
situant à sa juste place : un chemin vers la vie, vers l’amour. Il nous en
a donné la clé en nous montrant que toute la loi se résume en l’amour, amour de
Dieu et du prochain. A nous de vaillamment, résolument marcher sur ce chemin.
J’ai levé mes mains vers le ciel, j’ai déploré de
la connaître si mal.
Lever les
mains vers le ciel, est signe de prière, de confiance, de confession de foi
envers ce Dieu, auteur de toute Sagesse. Lever les mains en signe d’imploration,
pour recevoir la Sagesse encore si mal connue, voilà bien ce que nous pouvons
aujourd’hui encore faire.
Seigneur,
donne-nous la Sagesse, qu’elle nous conduise sur les chemins de l’amour, dans
la fidélité à ton Esprit.
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