Comme le
sable de la mer que l’on ne peut ni compter ni mesurer, ainsi sera le nombre
des fils d’Israël. Au lieu de leur dire : « Vous n’êtes pas mon
peuple », on leur dira : « Fils du Dieu vivant ». Les fils
de Juda et les fils d’Israël se réuniront, ils se donneront un seul chef et ils
sortiront du pays ; oui, il est grand, le jour de Yizréel ! Dites à
vos frères : « Mon-Peuple », et à vos sœurs :
« Tendrement-Aimée ».
Osée 2, 1-3 (traduction liturgique)
Viens
Esprit de Jésus, viens illuminer nos cœurs
Viens
Esprit de Jésus, transfigure nos vies.
Comme le sable de la mer que l’on ne peut ni
compter ni mesurer, ainsi sera le nombre des fils d’Israël.
Après le
récit du mariage d’Osée, et le nom des enfants choisis par Dieu comme annonce d’une
menace si le peuple ne se reprend pas, voici un oracle, annonce de bonheur. Oui,
il y a menace d’abandon du Seigneur, mais il y a aussi promesse de vie et
bonheur. Le choix est dans la main du peuple de Dieu, comme le présente par
exemple le Deutéronome. J’ai mis devant
toi vie et bonheur, mort et malheur, choisis donc la vie !
Osée a eu
trois enfants avec Gomer, le Seigneur annonce l’accroissement du peuple des
fils d’Israël. Ils seront aussi nombreux que le sable au bord des mers. Nous
retrouvons dans cet oracle la promesse faite à Abraham (Gn 22, 17). Le Seigneur
n’oublie pas ses promesses, il attend pour les réaliser que le peuple le
veuille.
Au lieu de
leur dire : « Vous n’êtes pas mon peuple », on leur dira :
« Fils du Dieu vivant ».
Et voici
retournée la menace dont était porteur le dernier fils d’Osée nommé « pas
mon peuple ». Et voici qu’ils seront appelés Fils du Dieu vivant. Non
seulement peuple de Dieu, mais fils de Dieu, et d’un Dieu dont le nom est
porteur de vie : fils du Dieu vivant. Voilà un message d’espérance adressé
au peuple. Si seulement il revient vers Dieu.
Les fils de Juda et les fils d’Israël se réuniront,
ils se donneront un seul chef et ils sortiront du pays ; oui, il est
grand, le jour de Yizréel !
Et voici
que seront à nouveau rassemblés les tribus du peuple de Dieu, pour ne plus
former qu’un seul peuple. Ainsi le Seigneur par la bouche d’Osée, annonce la
réconciliation des tribus, et Yzréel qui était annonce de malheur, devient
heureuse nouvelle.
Dites à vos frères : « Mon-Peuple »,
et à vos sœurs : « Tendrement-Aimée ».
Et les prénoms symboliques que le Seigneur
avait fait donner aux enfants d’Osée sont retournés. D’annonce de malheur ils
deviennent promesse de bonheur. On ne dit plus « pas mon peuple »
mais bien « mon peuple », annonce de la restauration de l’alliance
entre Dieu et son peuple. Et on ne dit plus « pas aimée » mais « aimée »
pour dire l’amour que le Seigneur porte aux siens. Après la menace vient donc la
promesse de bonheur, expression du désir même de Dieu de combler les siens, de
combler ceux qui acceptent de faire alliance avec lui.
Seigneur, tu veux offrir le bonheur à notre
humanité, tu veux offrir ton amour, tu attends, tu espères notre accueil. Ouvre
nos cœurs, à ta lumière, à ta paix, à ton amour.
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