Si 17
15 Leurs voies sont devant lui en tout temps,
elles n’échapperont pas à ses yeux.
17 A chaque peuple il a préposé un chef,
mais Israël est la part du Seigneur.
19 Toutes leurs actions sont devant lui comme le soleil,
ses regards observent continuellement leurs voies.
20 Leurs injustices ne lui échappent pas,
tous leurs péchés sont devant le Seigneur.
elles n’échapperont pas à ses yeux.
17 A chaque peuple il a préposé un chef,
mais Israël est la part du Seigneur.
19 Toutes leurs actions sont devant lui comme le soleil,
ses regards observent continuellement leurs voies.
20 Leurs injustices ne lui échappent pas,
tous leurs péchés sont devant le Seigneur.
Viens Esprit Saint, viens nous apprendre à vivre en confiance sous le regard
de notre Dieu.
Leurs voies sont
devant lui en tout temps, elles n’échapperont pas à ses yeux : bien
sûr que le regard du Seigneur est sur nous, bien sûr que nous ne pouvons nous
en cacher : mais que lisons-nous dans ses yeux ? Toute notre « théologie »
est dans la réponse à cette question…
A ce propos, nous constatons dans ce chapitre l’absence de
plusieurs versets. Ils existent sur certains manuscrits grecs, donc postérieurs
à l’original hébreu, mais très probablement aussi postérieurs à la traduction
grecque du petit-fils de Ben Sirac. Ce sont précisément des versets en lien
avec notre question. Ainsi le verset 16 dit « leurs voies s’en vont vers le mal ».
A chaque peuple il a
préposé un chef, mais Israël est la part du Seigneur : cette incise semble
un peu étrangère au contexte, c’est pourquoi sans doute un verset 18 ajoute « auquel il dispense la lumière de l’amour
sans l’abandonner ». Tel est le
regard de Dieu sur ceux qu’il s’est choisis.
Toutes leurs actions sont devant lui comme le soleil, ses regards observent continuellement leurs voies : Ben Sira a déjà bien insisté (5, 4-5 par exemple) : il ne sert à rien au « méchant » de se cacher, de croire qu’il peut en faire à sa guise sans conséquence.
Leurs injustices ne
lui échappent pas, tous leurs péchés sont devant le Seigneur : le
verset 21 nuance de nouveau : « Mais
le Seigneur est bon et connaît sa créature, il ne les délaisse ni ne les
abandonne mais les épargne ». Ainsi au travers de toutes les
évolutions de ce texte du Siracide, nous suivons la réflexion du croyant qui interroge
sa foi… une première « lectio » en somme !
Seigneur Jésus, nous mettons toute notre journée devant toi,
tout notre désir de répondre à tes appels au fil des instants. Ce jour, nous le
recevons de toi, et nous te le remettrons tel que nous l’aurons vécu. Reste auprès
de nous !
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