Quand
j’étais encore jeune et que je n’avais pas erré çà et là, aux yeux de tous j’ai
cherché la Sagesse dans ma prière. Devant le Temple, je priais pour la
recevoir, et jusqu’au bout je la rechercherai. Depuis la fleur jusqu’à la
maturité de la grappe, elle a été la joie de mon cœur. Mon pied s’est avancé
sur le droit chemin ; depuis ma jeunesse, je marchais sur ses traces. Il
m’a suffi de tendre un peu l’oreille pour la recevoir, et j’y ai trouvé de
grandes leçons.
Ben Sira 51, 13-16 (Traduction liturgique)
Viens
Esprit de Jésus, enseigne-moi tes voies.
Viens
Esprit de Jésus, conduis-moi toujours plus avant dans la vie avec toi.
Quand j’étais encore jeune et que je n’avais pas
erré çà et là, aux yeux de tous j’ai cherché la Sagesse dans ma prière. Devant
le Temple, je priais pour la recevoir, et jusqu’au bout je la rechercherai.
Ce verset
commence une nouvelle section de l’annexe finale du livre de Ben Sira.
Inapparent en traduction, il est composé comme un poème alphabétique, chaque
verset commençant par une lettre de l’alphabet. Ben Sira nous parle de sa quête
de la sagesse : dès sa jeunesse il s’est mis en quête d’elle. Il a d’abord
cherché en sa prière. Ainsi sa quête il l’a confiée au Seigneur, il a prié pour
recevoir la sagesse. Et il ne veut arrêter sa recherche. Jusqu’au bout dit il,
je la rechercherai. Il nous fait part ainsi de sa conviction que la sagesse est
toujours en avant, toujours à découvrir. Cette quête fait penser à la quête que
Benoît demande à ses moines : chercher Dieu. Une quête inlassable, qui
sera l’œuvre de toute la vie. Et comme déjà souvent remarqué, la Sagesse telle
que Ben Sira la recherche, n’est autre qu’un nom pour dire Dieu.
Depuis la
fleur jusqu’à la maturité de la grappe, elle a été la joie de mon cœur.
De
manière très poétique, Ben Sira exprime combien recherchant la Sagesse,
celle-ci l’a accompagné tout au long de ses jours, combien elle a fait porter
fruit à sa vie, combien elle a été sa joie. Ainsi Dieu donnera à nos vies de
porter fruit, ainsi Dieu sera notre joie, une joie profonde par delà toute
épreuve…
Mon pied s’est avancé sur le droit chemin ;
depuis ma jeunesse, je marchais sur ses traces. Il m’a suffi de tendre un peu
l’oreille pour la recevoir, et j’y ai trouvé de grandes leçons.
Ben Sira
témoigne, la Sagesse n’est pas inaccessible, elle se donne à qui la cherche de
tout son cœur. Qui cherche trouve, nous dit Jésus. Ainsi nous pouvons avancer
plein d’espérance en notre quête de Dieu. En tendant l’oreille à sa Parole, en
l’accueillant en notre cœur, nous ne manquerons pas de découvrir peu à peu, le
visage de notre Dieu, nous ne manquerons pas de l’accueillir toujours plus en
nos vies. Il sera la joie de notre cœur.
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