Ct 7
11 Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir.
12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs,
nous passerons la nuit dans la campagne.
13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les
pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en
fleurs. Là, je t’offrirai mes amours…
14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes,
toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai
gardées pour toi.
Viens Esprit Saint,
viens nous faire entendre le désir de notre Dieu qui se porte vers chacun d’entre
nous.
Je suis à mon
bien-aimé : vers moi, monte son désir : troisième déclaration « je suis à mon bien-aimé »
avec chaque fois une nuance apportée ; cette fois elle ne dit plus « il
est à moi », il n’y a plus de possession, mais la force d’un désir ;
avec étonnement, émerveillement, elle comprend qu’elle est désirée, tout comme
elle désire (2,3). L’amour est réciprocité de désir.
Viens, mon bien-aimé…
Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne : comment
répondre à ce désir, comment être avec lui dans cette communion qu’il demande ?
C’est elle maintenant qui, pour la première fois, dit « Viens ! »
Aujourd’hui elle presse elle-même son époux de partir, de passer la nuit avec
elle en attendant le renaissance du jour.
Au matin, nous irons
dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est
ouvert, si les grenadiers sont en fleurs : il avait dit (6,11) descendre
en son jardin voir les signes de la vie, et elle lui répond en reprenant les
mêmes mots, mais cette fois pour qu’ils y aillent ensemble.
Là, je t’offrirai mes
amours… : alors elle pourra faire le don total d’elle-même.
Les mandragores ont
exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme
les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi : Oui, ils
peuvent vérifier, tout est en fleurs. Les fruits même sont déjà là, et les
anciens comme les nouveaux, tous les délices de notre vie passés ou à venir,
tous ils forment une merveilleuse corbeille. Tous ces fruits ne trouvent leur
raison d’être qu’offerts. C’est pourquoi, elle les a réservés, consacrés
entièrement à son bien-aimé. Ainsi pourra-t-elle répondre à son désir.
Seigneur Jésus, dans ton amour infini tu désires chacun d’entre
nous, permets-nous de répondre à ton attente, de nous tourner vers toi en te présentant
les fruits de notre quotidien dont tu assures la croissance.
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