mardi 13 septembre 2016

Il n'a pas répondu

Ct 5
6 J’ai ouvert à mon bien-aimé : mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu. Hors de moi, je sors à sa suite…  Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu.
7 Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon manteau, les gardes des remparts !

Viens Esprit Saint, donne-nous de mettre en pratique sans délai la parole qui nous est confiée aujourd’hui.

J’ai ouvert à mon bien-aimé : elle ouvre, mais au moment qui lui convient, après quelques atermoiements… Or quand le bien-aimé appelle, c’est « sans délai » qu’il faut lui répondre.

mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu : il s’est tenu humblement à sa porte, patiemment il a supplié, mais la porte est demeurée fermée. Alors, lui, il est passé, il s’en est allé. Silencieusement. Pas une critique, pas une plainte. A travers tout le Cantique le bien-aimé ne fera jamais un reproche à son amie. Pas plus que Jésus ne fera de reproche à celles et ceux qu’il remet debouts.

Hors de moi, je sors à sa suite…  : elle se met à courir, elle espère le rattraper, mais ce n’est pas ainsi qu’elle peut le rejoindre.

Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu : absence et silence pour recreuser le désir en elle, pour qu’elle s’ouvre enfin à son amour, pour qu’elle devienne capable de l’accueillir. Nous sommes de nouveau dans le « chercher-trouver » du 2e poème.

Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon manteau, les gardes des remparts ! : sur son chemin, elle se heurte à d’autres difficultés, à ces gardes qui, loin de l’ignorer comme la première fois, lui font du mal, ils la blessent, ils lui enlèvent son vêtement (voile ? manteau ?), à elle qui ne voulait même pas remettre sa tunique…

Seigneur Jésus, donne-nous de te chercher avec patience et passion : alors c’est toi qui viens à notre rencontre, c’est toi qui appelles pour que nous t’invitions. Béni sois-tu !


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