Ct 2
(Choeur) 15 Attrapez-nous ces renards, ces petits renards qui
ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleurs !
(Elle) 16 Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui, il mène
paître ses brebis parmi les lis.
17 Avant le souffle du jour et la fuite des ombres, toi,
retourne… Sois pareil à la gazelle, mon bien-aimé, au faon de la biche, sur les
montagnes escarpées.
Viens Esprit Saint, viens
purifier nos cœurs afin que nous puissions entendre l’invitation à nous donner
tout au long du jour.
(Choeur) Attrapez-nous ces
renards, ces petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en
fleurs : qui sont-ils ces petits renards ? Sans doute tout ce qui
peut venir troubler la paix du cœur et le désir de la bien-aimée vers Lui. Cet
avertissement, dont l’auteur n’est pas précisé, vient interrompre leur dialogue,
se glisser au moment de l’attente de sa réponse.
(Elle) Mon bien-aimé est à moi,
et moi, je suis à lui : encore un des « refrains » du
Cantique mais dont les variantes sont significatives. Pour le moment elle
commence par « mon bien-aimé est à
moi », en quelque sorte elle se l’approprie avant de se donner
elle-même.
il mène paître ses brebis parmi
les lis : elle le revoit pasteur au milieu des promesses de vie. Là,
parmi les lis de la vallée, c’est tout son troupeau qu’il conduit.
Avant le souffle du jour et la
fuite des ombres, toi, retourne… : il a appelé au petit jour et le
soleil n’est pas encore levé ; mais voici qu’étonnamment, elle ne répond
pas par de tendres paroles, elle ne se montre même pas, mais elle le renvoie !
Mais où doit-il retourner ?
Sois pareil à la gazelle, mon
bien-aimé, au faon de la biche, sur les montagnes escarpées : cette
fin du deuxième poème anticipe déjà la fin du Cantique lui-même. Nous
retrouvons l’image des versets 8 et 9 : la gazelle, le faon, bondissant
sur les montagnes. C’est là qu’il est chez lui, c’est là qu’il apparaît dans
toute sa splendeur, c’est là qu’elle voudrait le rejoindre, sur la montagne
escarpée, la plus haute, la plus secrète, réservée à leur rencontre. Le
troupeau est dans la vallée, elle est l’unique qui veut le rejoindre sur la
montagne. D’autres traductions indiquent « monts séparés » ou « montagnes
de l’alliance » car le mot hébreu est un nom propre inconnu dont on
cherche à interpréter la racine, ce qui donne dès lors lieu à diverses
interprétations.
Seigneur Jésus, garde-nous vigilants dans la prière, désireux de
demeurer en ton amour.
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