Ct 3
1 Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime
; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.
2 Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les
rues et les places : je chercherai celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Viens Esprit Saint, viens nous
apporter la patience et la persévérance dans notre quête du bien-aimé.
Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui
que mon cœur aime : … elle l’a renvoyé sur les monts de l’Alliance
mais ne l’y a pas suivi, elle est restée en sa chambre, elle le cherche auprès
d’elle. Elle n’est plus sur son « lit
de verdure » mais sur un lit de tristesse ; le bien-aimé qu’elle
avait cru sien (« mon bien-aimé est
à moi »), le voici qui se dérobe, qui semble ne plus entendre le son
de sa voix qu’il disait si douce.
je l’ai cherché ; je ne l’ai pas
trouvé : chercher… trouver… elle va répéter sans cesse ce couple de
mots en ces deux versets.
Oui, je me lèverai, je tournerai
dans la ville, par les rues et les places : tant qu’il était proche, elle
n’a pas obéi à son appel
(« lève-toi ») malgré toute la tendresse de sa voix. Maintenant
qu’il est loin, son désir brûlant la fait se lever, ouvrir sa porte, sortir,
courir seule en cette nuit dans les rues de la ville…
je chercherai celui que mon cœur
aime : la traduction liturgique dit
« celui que mon âme désire ». Tel est bien sûr la raison de sa
course à la recherche de l’absent. Elle l’a envoyé sur la montagne, et elle le
cherche sur les places mais la ville des hommes ne saurait le lui rendre. Il n’est
ni ici ni là et personne ne peut le lui ramener.
je l’ai cherché ; je ne l’ai pas
trouvé : chercher - trouver : un couple de mots présents en toute
expérience spirituelle, depuis les prophètes, en passant par les mystiques,
jusqu’à chacun de nous : « l’absence de Dieu » est d’autant plus
vive que la quête est ardente, que l’amour est grand…
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