Ct 4
(Lui) 1 Ah ! Que tu es belle, mon amie ! Ah ! Que tu es belle !
Tes yeux sont des colombes au travers de ton voile. Ta chevelure : un troupeau
de chèvres qui dévalent du mont Galaad. 2 Tes dents : un troupeau de
brebis tondues qui remontent du bain ; chacune a sa jumelle, nulle n’en est
privée.
3 Comme un ruban d’écarlate, tes lèvres ; tes paroles : une
harmonie. Comme une moitié de grenade, ta joue au travers de ton voile. 4
Ton cou : la tour de David, harmonieusement élevée ; mille boucliers sont
suspendus, toutes les armes des braves. 5 Tes deux seins : deux
faons, jumeaux d’une gazelle ; ils pâturent parmi les lis.
6 Avant le souffle du jour et la fuite des ombres, j’irai à
la montagne de la myrrhe, à la colline de l’encens.
7 Tu es toute belle, ô mon amie ! Nulle tache en toi !
Viens Esprit Saint,
viens nous redire par ces paroles combien est grand l’amour de notre Dieu.
(Lui) Ah ! Que tu es
belle, mon amie ! Ah ! Que tu es belle ! : le thème du mariage a été
explicite au verset précédent, et, dans la même ligne, voici le discours
nuptial, selon la coutume très longtemps maintenue en Orient, sous la forme
d’un chant de louange. « Que tu es
belle » ne peut-il d’abord que répéter. Nous avons déjà entendu cette
double exclamation en sa bouche (1,15) et elle sera en tout présente 9 fois
dans le Cantique.
Tes yeux sont des
colombes au travers de ton voile. Ta chevelure : un troupeau de chèvres qui
dévalent du mont Galaad. Tes dents : un troupeau de brebis tondues qui
remontent du bain ; chacune a sa jumelle, nulle n’en est privée. Comme un ruban
d’écarlate, tes lèvres ; tes paroles : une harmonie. Comme une moitié de
grenade, ta joue au travers de ton voile. Ton cou : la tour de David,
harmonieusement élevée ; mille boucliers sont suspendus, toutes les armes des
braves. Tes deux seins : deux faons, jumeaux d’une gazelle ; ils pâturent parmi
les lis : puis il faut détailler avec attention et humour, mais aussi
sans doute beaucoup de symbolisme dont nous ne percevons plus tout le sens.
Avant le souffle du
jour et la fuite des ombres, j’irai à la montagne de la myrrhe, à la colline de
l’encens : c’est exactement ce qu’elle lui avait demandé en 2,17 (Avant
le souffle du jour et la fuite des ombres, toi, retourne…). Il a maintenant
hâte de quitter tous les témoins de la noce, il veut se retirer avec elle, et
il affirme avec détermination : « j’irai »
sur cette montagne déjà si souvent citée aussi, montagne de la rencontre, monts
de l’alliance. Nous voilà donc revenu à une nouvelle aurore.
Tu es toute belle, ô
mon amie ! Nulle tache en toi ! : son invitation à l’accompagner va
sans cesse s’entrelacer de louanges sur sa beauté comme s’il ne pouvait la
quitter des yeux. « tu es toute belle » continue à résonner comme un
chant ininterrompu.
Seigneur Jésus, tes paroles nous comblent de joie, car
toi-même tu trouves ta joie en la beauté de ton amie. Que tes paroles sont
douces, que ton regard est émerveillé ! Fais que ta créature puisse rayonner
ton amour !
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