Ct 4
8 Avec moi, du Liban, ô fiancée, avec moi, du Liban, tu
viendras. Tu regarderas du haut de l’Amana, des hauteurs du Sanir et de
l’Hermon, depuis les repaires des lions, depuis les montagnes des léopards.
9 Tu as blessé mon cœur, ma sœur fiancée. Tu as blessé mon
cœur, d’un seul de tes regards, d’un seul anneau de ton collier.
10 Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée !
Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums,
une exquise senteur !
11 Un miel pur coule de tes lèvres, ô fiancée, le miel et le
lait, sous ta langue ; l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.
12 Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source
scellée.
13 Tes formes élancées : un paradis de grenades aux fruits
délicieux, le nard et le cypre, 14 le nard et le safran, cannelle,
cinnamome, et tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès, tous les plus
fins arômes.
Viens Esprit Saint, fais-nous
entendre le chant du bien-aimé qui nous attire à lui.
Avec moi, du Liban, ô fiancée,
avec moi, du Liban, tu viendras. Tu regarderas du haut de l’Amana, des hauteurs
du Sanir et de l’Hermon, depuis les repaires des lions, depuis les montagnes
des léopards : le Liban est synonyme de beauté mais aussi de terre
étrangère et il veut l’attirer vers lui, hors des sommets où rodent lions et
léopards, bien plus dangereux que les petits renards. Comme il se fait
encourageant en répétant : avec moi,
avec moi, viens…
Tu as blessé mon cœur, ma sœur
fiancée. Tu as blessé mon cœur, d’un seul de tes regards, d’un seul anneau de
ton collier : l’hymne à sa beauté reprend alors sur les lèvres du
bien-aimé mais au lieu d’être de simple admiration, il devient maintenant chant
d’ivresse et de passion. Elle s’était déjà dite « blessée d’amour »
(2,5) et maintenant c’est lui qui se reconnaît ainsi.
Qu’elles sont belles, tes amours,
ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin !
L’odeur de tes parfums, une exquise senteur ! Un miel pur coule de tes lèvres,
ô fiancée, le miel et le lait, sous ta langue ; l’odeur de tes vêtements est
comme l’odeur du Liban : ici encore, il reprend ses mots mêmes (1,2) en
décrivant ses caresses meilleures que le vin. L’image du miel revient aussi et
surtout tous les parfums.
Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine
close, source scellée : le maître du jardin est unique et elle ne peut
se donner qu’à lui seul. Fermé, scellé, clos… l’insistance est extrême en cette
triple répétition.
Tes formes élancées : un paradis
de grenades aux fruits délicieux, le nard et le cypre, 14 le nard et
le safran, cannelle, cinnamome, et tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès,
tous les plus fins arômes : le jardin recueille en lui toute la beauté
du monde : fruits, fleurs, parfums, … il y a merveilleuse surabondance.
Seigneur Jésus, toi qui nous as promis « d'être toujours avec nous », permets que nous aussi nous
venions à toi pour demeurer « avec
toi ».
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