mardi 27 septembre 2016

Par écrit

Esther (grec) A
12 Puis Mardochée se tint au repos à la Cour en compagnie de Gabatha et de Tharra, les deux eunuques royaux qui gardaient la cour. 13 Il les entendit alors parler de leurs machinations et chercha à savoir de quoi ils s’occupaient : il apprit qu’ils s’apprêtaient à porter la main sur le roi Artaxerxès. Il les dénonça au roi. 14 Le roi interrogea les deux eunuques qui, après avoir avoué, furent arrêtés. 15 Le roi fit mettre ces faits par écrit pour qu’on en garde mémoire ; Mardochée aussi les mit par écrit. 16Puis le roi donna ordre à Mardochée de rester au service de la Cour, et il le gratifia de cadeaux pour ce qu’il venait d’accomplir.
17 Il y avait aussi Haman le Bougaïos, fils de Hamadathos, noble du roi. Pour l’affaire des deux eunuques royaux, celui-ci chercha à nuire à Mardochée et à son peuple.

Viens Esprit Saint, apprends-nous à relire notre histoire pour y retrouver les traces de Dieu en nos vies.

Puis Mardochée se tint au repos à la Cour en compagnie de Gabatha et de Tharra, les deux eunuques royaux qui gardaient la cour. Il les entendit alors parler de leurs machinations et chercha à savoir de quoi ils s’occupaient : il apprit qu’ils s’apprêtaient à porter la main sur le roi Artaxerxès : le cadre se dessine, l’intrigue se noue… l’auteur-romancier est à son affaire. Mais toute action humaine se déroule ainsi en un contexte précis, et, dans le cas présent, il s’agit d’un complot de Cour.

Il les dénonça au roi : notre héros, Mardochée, est bien l’homme sage que nous supposions : il est disponible, sa conscience est éclairée, il se laisse guider pour accueillir le plan de Dieu sans supputer sur les conséquences pour lui-même. C’est l’homme honnête par excellence.

Le roi interrogea les deux eunuques qui, après avoir avoué, furent arrêtés : en voilà deux qui, après avoir occupé un poste de confiance, se retrouvent dans les prisons du roi : « il renverse les puissants… ». Tout le livre d’Esther va être ponctué d’élévations et de d’abaissements. Les deux eunuques sont ainsi les premiers à subir la disgrâce.

Le roi fit mettre ces faits par écrit pour qu’on en garde mémoire ; Mardochée aussi les mit par écrit : que tout ce qui fut vécu puisse servir à maintenir la mémoire. On peut supposer que la relation des faits faite par le roi n’était pas de même inspiration que celle de Mardochée… Ce dernier va être le garant d’une lecture « providentielle » des événements.

Puis le roi donna ordre à Mardochée de rester au service de la Cour, et il le gratifia de cadeaux pour ce qu’il venait d’accomplir : et voici Mardochée, si pas « élevé », au moins confirmé dans sa place auprès du roi.

Il y avait aussi Haman le Bougaïos, fils de Hamadathos, noble du roi. Pour l’affaire des deux eunuques royaux, celui-ci chercha à nuire à Mardochée et à son peuple : mais voici qu’entre alors en scène un autre personnage, qui, de son côté, symbolise les forces obscures du mensonge au service de l’arrivisme. Haman, lui aussi présent à la cour du roi, veut se venger de Mardochée. « Et de son peuple » dit le grec, mais en fait nous n’en sommes pas encore vraiment là.


Seigneur Jésus, fais que les Ecritures nous rappellent sans cesse ta présence dans l’histoire des hommes, ta présence en chacun de nos jours. 

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