Esther (grec) A
12 Puis
Mardochée se tint au repos à la Cour en compagnie de Gabatha et de Tharra, les
deux eunuques royaux qui gardaient la cour. 13 Il les entendit alors parler de leurs machinations et
chercha à savoir de quoi ils s’occupaient : il apprit qu’ils s’apprêtaient
à porter la main sur le roi Artaxerxès. Il les dénonça au roi. 14 Le roi interrogea les deux eunuques
qui, après avoir avoué, furent arrêtés. 15 Le roi fit mettre ces faits par écrit pour qu’on en garde
mémoire ; Mardochée aussi les mit par écrit. 16Puis le roi donna ordre à
Mardochée de rester au service de la Cour, et il le gratifia de cadeaux pour ce
qu’il venait d’accomplir.
17 Il y
avait aussi Haman le Bougaïos, fils de Hamadathos, noble du roi. Pour l’affaire
des deux eunuques royaux, celui-ci chercha à nuire à Mardochée et à son peuple.
Viens Esprit Saint,
apprends-nous à relire notre histoire pour y retrouver les traces de Dieu en
nos vies.
Puis Mardochée se tint
au repos à la Cour en compagnie de Gabatha et de Tharra, les deux eunuques
royaux qui gardaient la cour. Il
les entendit alors parler de leurs machinations et chercha à savoir de quoi ils
s’occupaient : il apprit qu’ils s’apprêtaient à porter la main sur le roi
Artaxerxès : le cadre se dessine, l’intrigue se noue…
l’auteur-romancier est à son affaire. Mais toute action humaine se déroule
ainsi en un contexte précis, et, dans le cas présent, il s’agit d’un complot de Cour.
Il les dénonça au
roi : notre héros, Mardochée, est bien l’homme sage que nous
supposions : il est disponible, sa conscience est éclairée, il se laisse
guider pour accueillir le plan de Dieu sans supputer sur les conséquences pour
lui-même. C’est l’homme honnête par excellence.
Le roi
interrogea les deux eunuques qui, après avoir avoué, furent arrêtés :
en voilà deux qui, après avoir occupé un poste de confiance, se retrouvent dans
les prisons du roi : « il renverse les puissants… ». Tout le
livre d’Esther va être ponctué d’élévations et de d’abaissements. Les deux
eunuques sont ainsi les premiers à subir la disgrâce.
Le roi fit mettre ces
faits par écrit pour qu’on en garde mémoire ; Mardochée aussi les mit par
écrit : que tout ce qui fut vécu puisse servir à maintenir la mémoire.
On peut supposer que la relation des faits faite par le roi n’était pas de même
inspiration que celle de Mardochée… Ce dernier va être le garant d’une lecture
« providentielle » des événements.
Puis le roi donna
ordre à Mardochée de rester au service de la Cour, et il le gratifia de cadeaux
pour ce qu’il venait d’accomplir : et voici Mardochée, si pas
« élevé », au moins confirmé dans sa place auprès du roi.
Il y avait aussi Haman
le Bougaïos, fils de Hamadathos, noble du roi. Pour l’affaire des deux eunuques
royaux, celui-ci chercha à nuire à Mardochée et à son peuple : mais
voici qu’entre alors en scène un autre personnage, qui, de son côté, symbolise
les forces obscures du mensonge au service de l’arrivisme. Haman, lui aussi
présent à la cour du roi, veut se venger de Mardochée. « Et de son
peuple » dit le grec, mais en fait nous n’en sommes pas encore vraiment
là.
Seigneur Jésus, fais que les Ecritures nous rappellent sans
cesse ta présence dans l’histoire des hommes, ta présence en chacun de nos
jours.
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