Ch 13
6 Aussitôt arrivés au pâturage, ils se rassasièrent,
une fois rassasiés, leur cœur s’est enflé,
c’est pour cela qu’ils m’ont oublié.
7 Je devins pour eux comme un lion ;
comme une panthère sur le chemin, je guette.
8 Je les attaque comme une ourse à qui l’on a ravi ses petits,
je déchire l’enveloppe de leur cœur,
comme une lionne je les dévore sur place,
les bêtes sauvages les mettront en pièces.
une fois rassasiés, leur cœur s’est enflé,
c’est pour cela qu’ils m’ont oublié.
7 Je devins pour eux comme un lion ;
comme une panthère sur le chemin, je guette.
8 Je les attaque comme une ourse à qui l’on a ravi ses petits,
je déchire l’enveloppe de leur cœur,
comme une lionne je les dévore sur place,
les bêtes sauvages les mettront en pièces.
Viens Esprit Saint, viens
chanter en nous notre reconnaissance pour ce Dieu qui nous comble de ses
bienfaits.
Aussitôt arrivés au
pâturage, ils se rassasièrent : Dieu a conduit son peuple au pâturage…
le berger d’Israël y nourrissait et y abreuvait ses brebis, et chacune pouvait
dire : «Je ne manque de rien». Mais ici, on a l’image de gens qui se jettent
«aussitôt » sur la nourriture, qui s’en repaissent au-delà du nécessaire,
jusqu’à en être saturés. Un peu du "chacun pour soi"…
une fois rassasiés, leur cœur s’est enflé, c’est pour cela qu’ils m’ont oublié : comblés des biens de ce monde, ils n’ont plus besoin de sauveur, leur cœur s’enfle au point d’oublier qui les nourrit. Ils se croient à l’origine de leur abondance.
Je devins pour eux comme un lion : ainsi Dieu a dû rugir contre lui comme un lion dévorant, au lieu de rugir en sa faveur (11,10) pour le rassembler auprès de lui.
comme une panthère sur
le chemin, je guette. Je les attaque comme une ourse à qui l’on a ravi ses
petits, je déchire l’enveloppe de leur cœur, comme une lionne je les dévore sur
place : quelle folie d’être ennemi de Dieu, du seul qui puisse nous
secourir ! Mais on a beau chercher à se faire illusion; si l’on n’est pas pour lui, on est contre lui ! Ainsi le
prophète voit le Dieu jaloux allant jusqu’à détruire son peuple… Dans sa hantise de voir le peuple sourd à ses appels,
Osée dépeint (provisoirement) l’agir de Dieu avec des images un peu trop
calquées sur celui des hommes …
les bêtes sauvages les mettront en pièces : Éphraïm allait être attaqué, dévoré par toutes les bêtes sauvages, images des nations hostiles et sans pitié qui montèrent à l’assaut de ce peuple.
Seigneur Jésus, tu es notre berger, avec toi, nous ne
manquons de rien. Permets que nous ne soyons jamais rassasiés au point de t’oublier !
Qu’il y ait toujours en nous le manque capable d’accueillir.
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