Tb 2
7 Puis, quand le soleil fut couché, je partis, je creusai
une fosse et je l’enterrai. 8 Mes voisins se moquaient en
disant : « Il n’a plus peur ! On l’a déjà recherché pour le
mettre à mort à cause de ce genre d’affaire, et il s’est enfui ; et de
nouveau, le voici qui enterre les morts. »
Viens Esprit Saint, que
ta parole nous guide en ce jour, qu’elle résonne plus fort en nos cœurs que
toute tentative de découragement.
Puis, quand le soleil
fut couché, je partis, je creusai une fosse et je l’enterrai : Tobit
continue à nous raconter les événements qu’il a vécus. Il agit au coucher du
soleil, non pas du tout pour agir en cachette, mais parce que ce moment marque
la fin de la journée juive, et donc ici la fin de la fête : il peut
maintenant se mettre au travail. Il agit seul, malgré la difficulté de cette
action. Il est remarquable qu’il ait envoyé son fils faire une bonne action,
chercher un pauvre, mais qu’ici, il ne le mêle pas à ce geste risqué.
Mes voisins se
moquaient en disant : en plus de tout le reste, Tobit doit affronter
la présence des voisins mal-pensants. Devant cet acte de piété, cet acte de
courage, leur réaction est la moquerie ! On peut imaginer leurs
sentiments…
Il n’a plus
peur ! On l’a déjà recherché pour le mettre à mort à cause de ce genre
d’affaire, et il s’est enfui ; et de nouveau, le voici qui enterre les
morts : on peut aussi imaginer leur incompréhension… Il est simple et
rassurant pour eux de dire que Tobit n’a plus peur ; nous, nous savons
qu’il vient de pleurer… Cette remarque sur les voisins montre à nouveau
l’isolement de Tobit, sa solitude, jusque dans son voisinage immédiat. Mais sa
conviction de la tâche à accomplir reste sa plus forte motivation.
Seigneur Jésus, toi qui as connu les moqueries des hommes,
donne-nous de demeurer à ton écoute, de mettre nos pas dans les tiens, sans
nous laisser dévier de notre route par les obstacles qui s’y présentent.
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