Tb 1
8 Je donnais la troisième aux orphelins, aux veuves et aux
étrangers résidant avec les fils d’Israël ; je l’apportais et la leur
donnais tous les trois ans, et nous la mangions selon la prescription faite à
ce sujet dans la Loi de Moïse et les instructions données par Débora, la mère
d’Ananiel, notre père – car mon père m’avait laissé orphelin, il était
mort. 9 Parvenu à l’âge d’homme, je pris une femme de la
descendance de nos pères et d’elle j’engendrai un fils à qui je donnai le nom
de Tobias.
Viens Esprit Saint, ouvre
nos cœurs à cette parole, ouvre nos cœurs à tous ceux qui demeurent parmi nous.
Je donnais la
troisième aux orphelins, aux veuves et aux étrangers résidant avec les fils
d’Israël ; je l’apportais et la leur donnais tous les trois ans : l’auteur
continue de donner Tobit en modèle d’obéissance à la Loi : il pratique
bien aussi la dîme triennale, celle qui est donnée directement et toute entière
aux pauvres résidant parmi les tribus d’Israël : les orphelins, les
veuves, les étrangers. Avant le Deutéronome, lorsque le culte avait lieu dans
des sanctuaires locaux, les pauvres pouvaient y avoir directement leur part. Mais depuis que
tout le culte des sacrifices a lieu au temple de Jérusalem, il est impossible
pour tous de s’y rendre et le partage a donc lieu sur place.
et nous la mangions
selon la prescription faite à ce sujet dans la Loi de Moïse et les instructions
données par Débora, la mère d’Ananiel, notre père : nous percevons ici
tout le respect de cette référence à la Loi de MoÏse. Importante aussi est la
référence à l’ascendance familiale : ce thème de la transmission s’imposera
nettement dans la suite de l’histoire… Ce n’est pas la seule fois dans la Bible où on
se rattache ainsi aux dires d’un ancêtre. Intéressant ici que ce soit une
femme, et dommage que l’on n’en sache pas un peu plus sur elle… sauf que, d’après
Tb 1,1, elle devait être l’arrière-grand-mère de Tobit…
– car mon père
m’avait laissé orphelin, il était mort. 9 Parvenu à l’âge
d’homme, je pris une femme de la descendance de nos pères et d’elle j’engendrai
un fils à qui je donnai le nom de Tobias : dans la présentation de
Tobit, voici pour finir son contexte familial : son père est mort (encore
une raison de solitude), il s’est marié, bien entendu avec une femme d’Israël,
et ils ont un fils, Tobie.
Seigneur Jésus, permets que cette parole ouvre notre regard
sur tous ceux qui nous entourent, qui vivent parmi nous et qui attendent notre
geste de partage.
1 commentaire:
Sans doute, Tobit était-il plus sensible qu'un autre à la solitude de la veuve, de l'orphelin et de l'étranger ;
n'était-il pas lui-même déporté, orphelin de père et sa mère était veuve.
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