lundi 15 février 2016

J'accourais

Tb 1
6 Et moi, bien souvent, je me trouvais tout seul pour aller à Jérusalem au moment des fêtes, selon ce qui est prescrit dans tout Israël par un décret perpétuel. J’accourais à Jérusalem avec les prémices, les premiers-nés, la dîme du bétail et la première tonte des brebis 7 et je les donnais aux prêtres, fils d’Aaron, pour l’autel. Je donnais aussi la dîme du blé, du vin, des olives, des grenades, des figues et des autres fruits aux fils de Lévi en service à Jérusalem ; la deuxième dîme, je la prélevais en argent et j’allais la dépenser chaque année à Jérusalem. 

Viens Esprit Saint, que ta parole en nos cœurs nous éclaire sur ce que notre Dieu attend de nous, aujourd’hui.

Et moi, bien souvent, je me trouvais tout seul pour aller à Jérusalem au moment des fêtes, selon ce qui est prescrit dans tout Israël par un décret perpétuel : tension, contradiction entre les deux aspects exprimés dans ce verset : Tobit était « tout seul », et pourtant il partait à Jérusalem pour la fête, pour « être dans la joie » comme dit le Deutéronome qui énumère toutes ces prescriptions (ch 14). Ce « tout seul » nous montre la fidélité de Tobit, mais aussi combien il est isolé au milieu de sa tribu même, puisqu’elle s’est tournée vers les dieux païens.

J’accourais à Jérusalem avec les prémices, les premiers-nés, la dîme du bétail et la première tonte des brebis et je les donnais aux prêtres, fils d’Aaron, pour l’autel : il accoure… il s’empresse (malgré la longue route entre Thisbé et Jérusalem) d’apporter la part de son bétail qui est prescrite. Tobit n’a de cesse de respecter avec cœur les prescriptions de la Loi, exprimant ainsi sa volonté de reconnaître le Seigneur pour son Dieu.

Je donnais aussi la dîme du blé, du vin, des olives, des grenades, des figues et des autres fruits aux fils de Lévi en service à Jérusalem : après les prêtres, ce sont les lévites qui sont les destinataires de la dîme des cultures. Là aussi, Tobit apporte scrupuleusement la dîme de tout ce qu’il produit.

la deuxième dîme, je la prélevais en argent et j’allais la dépenser chaque année à Jérusalem : la Loi prévoit que si la route est trop longue, on peut, non pas tout transporter, mais échanger sa dîme contre de l’argent et l’apporter à Jérusalem ; là on échange alors l’argent contre du bétail, du vin, contre « tout ce qui fera envie » afin de manger, devant le Seigneur, avec toute sa maisonnée, à l’occasion de la fête.

Seigneur Jésus, rassemble-nous encore autour de toi, accepte nos offrandes « fruit de la terre et du travail des hommes », fais-nous accourir vers toi pour nous réunir dans ta joie.

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