Tb 2
3 Tobias partit à la recherche d’un pauvre parmi nos frères,
mais il revint en disant : « Père ! » Je lui dis :
« Eh bien, mon enfant ? » Il me répondit : « Père, il
y a quelqu’un de notre nation qui a été assassiné, on l’a jeté sur la
grand-place, et il y est encore, étranglé. » 4 Je me
précipitai, en laissant mon dîner avant d’y avoir touché, pour enlever l’homme
de la place, et je le déposai dans une des dépendances en attendant le coucher
du soleil pour l’enterrer.
Viens Esprit Saint, viens nous mettre à l’écoute de nos
frères, viens nous rendre attentifs et compatissants.
Tobias partit à la
recherche d’un pauvre parmi nos frères : Tobie est un jeune homme
obéissant et qui partage les valeurs de son père. Loin d’attendre qu’un pauvre
vienne frapper à la porte, il va à sa rechercher afin que la fête puisse être
complète.
mais il revint en
disant : « Père ! » Je lui dis : « Eh bien, mon
enfant ? » Il me répondit : « Père, il y a quelqu’un de
notre nation qui a été assassiné, on l’a jeté sur la grand-place, et il y est
encore, étranglé » : cependant, il y a un précepte, une
urgence qui va s’imposer : un homme a été assassiné et, comble de
l’impunité, le coupable l’a jeté au cœur de la ville, sans doute pour en faire
un exemple, bien qu’il semble qu’il n’y ait plus de raisons politiques à
invoquer.
Je me précipitai, en
laissant mon dîner avant d’y avoir touché, pour enlever l’homme de la place :
la réaction de Tobit est immédiate : il se précipite, sans même
toucher à la nourriture de la fête, précise l’auteur. Et qu’en pense
Anna ?! Rappelons-nous qu’il a déjà été condamné à mort pour de tels
actes.
et je le déposai dans
une des dépendances en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer : l’enterrer
immédiatement serait profaner la fête de Pentecôte. Alors Tobit prend un risque
supplémentaire : abriter le cadavre dans sa propre maison. Tobit n’est pas
l’homme des bonnes excuses !
Seigneur Jésus, permets que la peur n’habite pas nos cœurs,
donne-nous d’accueillir toute circonstance avec la force de ton amour. Fais que
nous répondions « sans délai » aux appels de nos frères.
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