Luc 15, 29
Viens Esprit de joie et de
communion
Viens Esprit de service et
de don de soi
Celui-ci, répondant à son
père, dit :
Le père priait instamment son fils ainé d’entrer dans la fête pour le
retour de son frère. Si nous n’avons pas les paroles dites par le père, l’évangile
nous rapporte la réponse de l’ainé.
« Voici tant d’années
que je te sers,
Tout d’abord le fils rappelle le service qu’il tient fidèlement depuis
des années. On devine en contraste sa position par rapport au fils cadet qui
vient de rentrer d’une longue absence…
et jamais je n’ai passé
outre d’un de tes ordres.
Il atteste de son obéissance stricte aux ordres du père. Qu’en est-il
du fils cadet ? Ici il n’est pas fait mention de lui… mais le fils ainé n’invite-t-il
pas à comparer ?
Et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour qu’avec
mes amis je festoie. »
Pour le cadet le père a fait tuer le veau gras. Et jamais il n’a donné
un chevreau ! Le contraste est on ne peut plus clair. D’un coté le zèle du
fils ainé resté sans récompense apparente, de l’autre, la munificence de l’accueil
du fils cadet qui revient après une longue errance. Sans parler de son frère, celui-ci est comme toujours présent en contraste dans le discours de l’ainé.
Ce discours interpelle nos discours, nos ressentis, nos vécus. Qu’en
est-il de nos relations aux autres ? Sommes-nous rivés sur les autres,
pour nous comparer ?
L’invitation de Jésus n’est-elle pas à quitter le jugement, la comparaison,
pour vivre simplement sous le regard du Père dans l’amour ?
Seigneur, purifie mon cœur. Apprends-moi à vivre le regard fixé sur ton
amour, sur ta bonté, et à me réjouir avec toi, de ce qui fait ta joie !
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