Luc 16
11 Si
donc vous n'avez pas été fidèles dans votre façon d'utiliser les richesses
trompeuses de ce monde, qui pourrait vous confier les vraies richesses ? 12 Et si vous n'avez pas été fidèles en ce qui concerne le bien des
autres, qui vous donnera le bien qui vous est destiné ?
Esprit
Saint, donne-nous soif des vraies richesses, des biens que le Père nous destine
en son amour.
Si donc vous n'avez pas été fidèles dans
votre façon d'utiliser les richesses trompeuses de ce monde : après
avoir mis en balance les petites choses et les grandes, Jésus revient aux
fausses et vraies richesses. Mais il reste sur le thème de la fidélité qui est
donc bien le socle de notre parabole. Il entrecroise vraiment les fils pour
toucher notre passivité, pour nous réveiller à l’essentiel.
qui pourrait vous confier les vraies
richesses ? « fidèles », « confier », le thème de la
foi est décliné : ma fidélité appelle la confiance qui me confie encore
plus. Mais ce qui m’est confié alors, ce sont les vraies richesses :
confiées non pas pour moi mais pour les faire fructifier à la manière de celui
qui avait reçu les deux talents chez Matthieu (25,23) : « C'est bien. Tu es un serviteur bon et fidèle. Tu as été
fidèle pour une petite chose, je vais donc t’en confier de grandes. » Le
mot-clé y est aussi clairement répété ! Et nous y retrouvons l’opposition
entre les petites et les grandes choses. Combien Jésus insiste ainsi !
Et si vous n'avez pas été fidèles en ce qui
concerne le bien des autres : Jésus va maintenant opposer deux
« biens » : d’abord celui des autres. Comme notre gérant avec le
bien de son maître ? Oui, le bien des autres est respectable. Depuis
Moïse, c’était bien clair ! « Tu ne voleras pas » avait d’ailleurs
rappelé Jésus en Mt 19,18. Ici, il va plus loin : il ne s’agit plus de dérober mais, au contraire, d’être fidèle : répondre à la confiance
(encore) que nous fait autrui en nous confiant son bien.
qui vous donnera le bien qui vous est
destiné ? Jésus pose encore la même question : qui ? Comme si
Dieu lui-même s’y refusait s’il ne trouvait pas la foi. Au contraire, à celui
qui est fidèle, il donnera, et ce qu’il donnera, c’est le bien même qui lui est destiné. Ainsi ce bien est préparé pour nous, pour moi, pour chacun. Il
n’attend que notre accueil, et nous serons capables de l’accueillir si nous apprenons
à être fidèles au jour le jour.
Seigneur,
quelle est belle cette alliance que tu nous proposes autour de la fidélité. Si
nous vivons avec nos frères et sœurs une relation de confiance – notamment
autour des biens – tu nous réserves de grands et beaux « biens »,
ceux de ton Royaume !
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