Luc 17
3 Tenez-vous sur vos
gardes. Si ton frère vient à t'offenser, reprends-le ; et s'il se repent,
pardonne-lui.
Esprit saint,
esprit d’amour, que la parole transforme nos cœurs et notre regard sur nos
frères.
Tenez-vous sur vos gardes : cette recommandation fait partie du
verset 3 et pourtant la TOB le relie au verset précédent… alors ? Alors,
elle est fameusement bien placée, cette injonction ! Ne peut-elle aussi
bien s’appliquer au risque de faire trébucher un prochain, un petit, qu’à l’attention
à porter à celui qui offense ? Que ce soit moi ou lui, que la faute vienne
d’un côte ou de l’autre, oui, il faut se tenir sur ses gardes.
Si ton frère vient à t'offenser, reprends-le : « seul à
seul » précise Matthieu. Car c’est de cela qu’il s’agit, d’une chance
donnée de se relever. Que l’offense me soit destinée ou non (d’après les
manuscrits) à finalement peu d’importance : ce n’est pas une réparation
personnelle qu’il s’agit d’attendre ! Mais bien que notre frère retrouve
le bon chemin et donc la paix. Quel amour, quelle délicatesse, quelle humilité
ne faut-il pas avoir dans le cœur pour oser « reprendre » son
frère ?
et s'il se repent, pardonne-lui :
Jésus met une circonstance au pardon : la repentance.
Ce n’est (peut-être) pas une condition, mais le pardon est quelque chose de
sérieux à ne pas banaliser. Il ne se donne pas à tort et à travers, au nom des
offensés ou contre l’attente des offensants. Le pardon se joue dans une
relation personnelle : dans ce cas précis, il s’agit bien d’un frère qui
se repent. Ne lui refuse pas ton pardon ! C’est avec le désir de lui
pardonner, c’est avec amour que tu l’as « repris », sois maintenant
tout à la joie de lui offrir le pardon, de rétablir une relation de confiance.
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