Luc 16
20 Devant la porte de sa maison était couché un pauvre homme, appelé
Lazare. Son corps était couvert de plaies.
Esprit Saint,
donne-nous les yeux de Dieu pour voir ceux qui nous sont les plus proches.
Devant
la porte de sa maison : là, sous ses yeux, là où il passe chaque jour.
La première chose qui nous est demandée est de voir notre prochain, celui qui
est le plus proche, celui que nous croisons tous les jours, que nous croyons si
bien connaître, que nous avons catalogué « intéressant » ou pas.
était
couché un pauvre homme : couché, il gisait dans la position la plus
basse possible ; tout le contraire de celui qui est « debout »
face aux autres, qui « se lève » en homme libéré. Lui, il gît, là, au
seuil de la maison : il ne peut même pas envisager d’entrer : il
demeure « hors de » ce lieu où l’on vit. Et il s’agit d’un pauvre
homme. Pauvre d’argent, sûrement, en contraste avec l’homme riche à l’extrême.
Mais pauvre aussi sans doute dans le sens de malheureux.
appelé
Lazare : étrange ce nom donné à un personnage fictif puisqu’il s’agit
du héros d’une histoire ! Aurait-il quelque chose à voir avec le Lazare de
Béthanie, l’ami de Jésus ? Mais non, diront les uns, Lazare de Béthanie
n’était pas pauvre ! Peut-être, diront les autres, d’ailleurs
« Béthanie » c’est « La maison du pauvre », et il s’agit
bien chaque fois de résurrection et de témoignage…
Son
corps était couvert de plaies : le corps du riche était couvert de
pourpre et de lin fin, celui du pauvre est couvert de plaies. Le parallélisme
se poursuit : Jésus veut forcer le trait pour montrer que tout oppose ces
deux hommes, alors qu’ils sont si proches dans l’espace, juste l’épaisseur d’un
seuil…
Seigneur Jésus, ton regard se posait
sans cesse sur ceux que tu croisais. Tu voyais les corps blessés, souffrants,
affamés… et tu t’arrêtais. Donne-nous de partager ton regard.
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