Luc 15, 25
Viens Esprit de Dieu, viens
Esprit d’amour et de tendresse
Viens Esprit de communion
Son fils ainé était aux
champs.
Tiens, on l’avait presqu’oublié ce fils ainé. Depuis le début de la
parabole des deux fils, verset 11, il n’était plus apparu. On savait juste que
le père avait deux fils. Que le plus jeune était parti, on ignorait la
situation de l’ainé. S'est-il marié depuis? a-t-il aussi quitté le toit paternel ? voici que nous apprenons qu'il était aux champs, on peut comprendre au travail, sur
les terres familiales… les terres de son père, ou sa part ?
Et lorsque venant, il s’approcha de la maison,
il entendit symphonie et chœurs.
Symphonie, ou orchestre. On a le choix pour la traduction. Toujours
est-il qu’on ne s’y trompe il est question de fête, de réjouissance. Nous le
savons par les versets qui précèdent. La fête a commencé sans tarder, dès le
retour du plus jeune, le père a tout mis en œuvre pour l’accueillir, et l’accueillir
bien vite ! Le fils ainé était aux champs, on ne l’a pas appelé ? ou
il revient parce qu’on l’a appelé ?
J’observe ce fils qui rentre du travail, il est sans doute un brin
fatigué du labeur accompli, mais sans doute aussi fier, heureux ce labeur.
Voici qu’il entend la fête à la maison, comment va-t-il accueillir cela ? « chouette,
on fait la fête là-bas… la soirée s’annonce bien »… ou « évidemment,
il n’y a que moi qui travaille ici… » La Fontaine nous parlera de la
cigale et de la fourmi !
Seigneur, dans le quotidien de nos existences, nous sommes ainsi soumis
à la surprise, à l’inattendu… aide-nous à l’accueillir, à nous réjouir avec
ceux qui sont dans la joie, à accompagner ceux qui sont dans la peine !
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