mardi 1 janvier 2013

Le fils ainé

Son fils ainé était aux champs. Et lorsque venant, il s’approcha de la maison, il entendit symphonie et chœurs.
Luc 15, 25

Viens Esprit de Dieu, viens Esprit d’amour et de tendresse
Viens Esprit de communion

Son fils ainé était aux champs.
Tiens, on l’avait presqu’oublié ce fils ainé. Depuis le début de la parabole des deux fils, verset 11, il n’était plus apparu. On savait juste que le père avait deux fils. Que le plus jeune était parti, on ignorait la situation de l’ainé. S'est-il marié depuis? a-t-il aussi quitté le toit paternel ?  voici que nous apprenons qu'il était aux champs, on peut comprendre au travail, sur les terres familiales… les terres de son père, ou sa part ?

 Et lorsque venant, il s’approcha de la maison, il entendit symphonie et chœurs.
Symphonie, ou orchestre. On a le choix pour la traduction. Toujours est-il qu’on ne s’y trompe il est question de fête, de réjouissance. Nous le savons par les versets qui précèdent. La fête a commencé sans tarder, dès le retour du plus jeune, le père a tout mis en œuvre pour l’accueillir, et l’accueillir bien vite ! Le fils ainé était aux champs, on ne l’a pas appelé ? ou il revient parce qu’on l’a appelé ?

J’observe ce fils qui rentre du travail, il est sans doute un brin fatigué du labeur accompli, mais sans doute aussi fier, heureux ce labeur. Voici qu’il entend la fête à la maison, comment va-t-il accueillir cela ? « chouette, on fait la fête là-bas… la soirée s’annonce bien »… ou « évidemment, il n’y a que moi qui travaille ici… » La Fontaine nous parlera de la cigale et de la fourmi !

Seigneur, dans le quotidien de nos existences, nous sommes ainsi soumis à la surprise, à l’inattendu… aide-nous à l’accueillir, à nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie, à accompagner ceux qui sont dans la peine !

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