Luc 16
27 Le riche dit : “Je t'en prie, père, envoie donc Lazare dans la maison
de mon père, 28 où j'ai cinq frères. Qu'il aille
les avertir, afin qu'ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de
souffrances.”
Esprit Saint,
enseigne-nous,
tant qu’il est temps,
fais que
la Parole s’enracine en nous !
Le
riche dit : “Je t'en prie, père : il a été appelé « mon
enfant » et il répond « père ». Le dialogue est empreint de
reconnaissance mutuelle et de confiance
malgré l’impasse de la situation.
envoie
donc Lazare dans la maison de mon père,où j'ai cinq frères : curieusement,
c’est au moment où il entend que sa situation est sans issue, qu’il commence à
penser aux autres, en l’occurrence à ses frères. « La maison de son
père » est quelque chose qui compte à ses yeux et celui qu’il souhaite
voir s’y rendre, c’est Lazare ! L’histoire serait cocasse si elle n’était
dramatique.
Qu'il
aille les avertir : eh oui, c’est celui qu’on n’a jamais aidé, ni même
pratiquement vu, qui devrait devenir le héraut de l’avertissement…
afin
qu'ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de souffrances : son
souci est d’éviter cette souffrance à ses frères, qu’il sait donc aussi
aveugles que lui-même. Non, cet homme n’est pas pire que les autres, et eux ne
sont pas moins inconscients que lui. Il a même la conviction que le message de
Lazare (revenant des morts, il est vrai) suffirait à les faire changer
d’attitude, bref à les convertir. Elle est émouvante cette prière - « je
te prie », dit-il – ce désir de sauver malgré tout ce qui peut l’être
encore, c'est-à-dire le reste de sa famille. Ah, s’il avait su !
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