Alors il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voilà
était mort, et qu’il a repris vie, et s’était perdu et il a été retrouvé.
Luc 15, 32
Viens Esprit de vie et de
paix
Viens Esprit de joie
Viens Esprit de Jésus,
sauveur
Alors il fallait festoyer et
se réjouir,
Je retrouve ici le thème des deux autres paraboles : la brebis
perdue et retrouvée, la drachme perdue et retrouvée, avaient mené à faire la
fête. Ici c’est le fils perdu.
parce que ton frère que voilà
Le père doucement remet les choses en place, il use cette fois du possessif :
« ton frère ». Alors que l’ainé avait semblé couper le lien, le père
doucement le réinstaure, le resitue. C’est ton frère !
était mort, et qu’il a repris vie,
Le père ne nie pas la déchéance en laquelle était tombé son cadet, mais
il se garde bien de confirmer la version de l’ainé qui parlait de prostituées.
Le père constate, reconnaît que le cadet avait pris un chemin de mort ; aussi
le contraste de l’instant est d’autant plus réjouissant : il a repris vie !
et s’était perdu et il a été
retrouvé.
Le père continue, dans la même ligne : mort – vie ; perdu –
retrouvé. Le passif : il a été retrouvé, est impressionnant. Il était d’actualité
avec la brebis perdue que le berger avait retrouvée, avec la drachme que la
femme avait retrouvée. Mais ici, c’est le fils qui est revenu, pourrait-on
objecter. Il est revenu, il a fait une démarche, oui, mais le père l’a
retrouvé. Et sans doute est-ce la mémoire du visage du père, de sa bonté, qui a
permis au fils de revenir, le père est à l’origine même du retour, même si de
manière non explicite.
Père, tu as envoyé Jésus pour nous chercher, et il nous trouve !
tu nous a donné ton fils, pour que nous soyons vivants. Fais-nous partager ta
joie, chaque fois que tu retrouves un de nous ! Apprends-nous à reconnaitre en tout vivant, un frère, une soeur, que tu nous donnes.
1 commentaire:
Encore un pas sur le chemin de guérison, encore une bougie de plus pour éclairer mes pas ,merci,Père ,pour cet immense cadeau,pour ton Christ qui viens à nos rencontres malgré la noirceur de nos vies .
Agneau immolé sur le bois de la croix,pour le rachat de nos péchés .Je tends la main vers Toi,pour le pardon de mes fautes.
Que dans chacun de mes frères, je vois le regard du ressuscité
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