Luc 15, 26-27
Viens Esprit de communion
Viens Esprit généreuxViens Esprit du Père et du Fils
Ayant appelé un serviteur,
il s’informe de ce que cela pouvait être.
Etonnant, plutôt que de se dépêcher pour aller à la fête, le fils ainé
veut d’abord s’informer de quoi il retourne. Il ne semble pas vivre dans la
confiance a priori, mais plutôt dans la méfiance.
Celui-ci lui dit : Ton
frère est arrivé, et ton père a sacrifié le veau gras, car il l’a retrouvé en
bonne santé.
Le serviteur fait un rapport rapide et fidèle au sujet de l’événement. Il
met cet événement en lien avec le fils ainé : ton frère, ton père… La
parole est assez neutre, elle ne l’oblige pas à se réjouir. Elle ne donne aucun
jugement concernant la situation, le fils ainé est tout à fait libre de se positionner
à son tour face à l’événement.
Seigneur, que nous dis-tu en ces versets ? sur quoi éveilles-tu
notre attention ?
Je pense à ma manière d’accueillir les événements, les imprévus de la
vie, à ma manière de m’informer, et à ma manière d’informer d’autres.
Comment toi, Seigneur, regardes-tu notre monde, comment vis-tu notre
quotidien ? je voudrais aujourd’hui être attentive à ta manière divine de
vivre, de partager.
Conduis-nous sur tes chemins Seigneur.
1 commentaire:
« … il l’a retrouvé en bonne santé. »
Au verset 24, le père disait « il était mort, et il revit ». Ici, le serviteur confirme les propos du père quand il a revu son fils. Non seulement il revit, mais en bonne santé.
Pourtant, le fils n’était pas mort au sens commun du terme, et quand il arrive, il n’est probablement pas non plus en grande forme physique.
Quelle est cette mort, puis cette vie et cette santé ? Cette bonne santé, pour le père, serait-ce simplement la capacité du fils de revenir, de reconnaître son erreur, d’en demander le pardon ? Une capacité de se regarder honnêtement, sans chercher à justifier ses errements, et de se dévoiler tel quel ?
Dans notre société, souvent, ce type d’attitude est plutôt considéré comme un aveu de faiblesse, est critiqué, voire méprisé. Mais face au père, voilà un signe de bonne santé.
Dieu père, accorde-moi assez de lucidité dans mon regard sur ma propre vie et assez de force pour en exprimer les erreurs, et pour en demander pardon à toi-même comme à ceux que j’ai fait souffrir.
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