vendredi 1 février 2013

Tu lui pardonneras


Luc 17
4 Et si sept fois le jour il t'offense et que sept fois il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. »

Esprit de pardon, donne-nous force et patience face à toutes nos faiblesses.

Et si sept fois le jour : pas question de limite ou de calcul : sept fois le même jour, a bien dit Jésus ! Une fois, d’accord, deux, éventuellement, … mais sept… ! Ce qui est impossible à l’homme…

il t'offense : ce n’est pas d’une maladresse ou d’une distraction dont il s’agit, mais d’une véritable offense : on est blessé, atteint, il y a quelque chose de touché en soi…

 et que sept fois il revienne à toi : c’est l’autre qui « revient » comme un certain fils que nous connaissons bien. Revenir, c’est un déplacement, c’est surtout une attitude quand on revient « à quelqu’un ». L’offensé n’a pas réagi, pas d’injonction, pas de vengeance, on pourrait dire qu’il subit mais surtout qu’il attend.

en disant : “Je me repens” : le sens du retour est exprimé : se repentir est un verbe fort : c’est reconnaître une faute, la regretter, avec le désir de n’y plus retomber, de la réparer…

tu lui pardonneras : voilà ce que Jésus attend, tout simplement. Il nous demande de voir le frère qui est revenu et d’écouter son repentir. Non pas de regarder notre blessure et encore moins de mettre une limite à notre accueil. C’est simple, logique… et tellement au-dessus de ce qui nous semble possible.

Seigneur Jésus, le pardon est la marque de l’amour, et d’autant plus quand il s’agit d’amour fraternel. Tu nous en as montré l’exemple. Toi qui nous invites à dire chaque jour « comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés », tu peux nous donner cette force. Nous t’en prions !

1 commentaire:

Unknown a dit…

Et n'est-il pas parfois aussi difficile de revenir, de se repentir, que de pardonner ? Aussi difficile de reconnaître la réalité de l'offense dont on porte la responsabilité? Quelle que soit la position occupée, la confiance est centrale dans ces lignes. Confiance en la capacité de pardon de l'offensé, confiance en la capacité de changement de celui qui offense.