vendredi 1 juillet 2011

Du fruit en abondance

Jn 12

23Jésus leur répondit en ces termes : « Elle est venue, l'heure où le Fils de l'homme doit être glorifié. 24En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. 25Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui cesse de s'y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle.

Esprit saint, Jésus nous parle de plus en plus de choses qui nous dépassent : toi seul peut nous faire comprendre ces paroles.


Jésus leur répondit : mais où est la question ? Les Grecs avaient dire « voir » et l’on avait bien supposé qu’ils voulaient poliment dire « rencontrer, parler à ». Et devant ces Grecs, voilà que Jésus se met à parler comme il ne l’a encore jamais fait. Il était peu sorti de Palestine, s’était fait renvoyé de Gadara, n’avait pas trop su comment répondre à la Syro-Phénicienne. Mais devant l’intérêt des Grecs, il parle, avant de se retirer et de se cacher. Si les Juifs ne comprennent pas, peut-être les étrangers ?

Elle est venue, l'heure où le Fils de l'homme doit être glorifié : en ce jour de liesse, alors que les Hosanna résonnent encore, Jésus évoque son heure, c'est-à-dire sa mort. Le triomphe que Jésus accepte souligne la Pâque qu’il va vivre.

si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt : si souvent Jésus a parlé de semence : le grain, c’était le Royaume, c’était la Parole… mais maintenant, le grain, c’est son corps, c’est lui-même. S’il doit tomber, c’est pour porter du fruit, et en abondance. C’est pour cela qu’il ne s’attache pas à sa vie, qu’il la donne.

celui qui cesse de s'y attacher : ne pas s’attacher à sa vie… voilà bien une chose qui nous est impossible par nous-mêmes, une chose qui ne peut que se recevoir, avec la promesse de pouvoir alors, nous aussi, « porter du fruit en abondance ».


En t’écoutant, te contemplant aujourd’hui, Seigneur Jésus, j’essaye de me faire proche de toi dans ce temps où « l’heure est venue » et je te rends grâce pour ce don de ta vie que tu fais pour que nous vivions de la vraie vie, en abondance.

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