lundi 31 juillet 2017

Qu’est-ce que l’homme ?

Ps 8
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas,
5 qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Viens Esprit Saint, que la parole de ce jour nous rende attentifs devant la beauté de la création, devant la beauté de l’homme.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas : le psalmiste nous montre le Seigneur façonnant l’univers de ses doigts comme le ferait un potier. Il cite ce qu’il y a de plus grandiose, impressionnant, admirable : le ciel avec la lune et les étoiles. Il contemple cette création…

qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci? : … et sa réflexion se reporte sur l’homme : ce Dieu, si grand, voilà qu’il regarde l’homme ! Il pense à lui, mais surtout « il en prend souci ». L’homme, chacun de nous, est un souci pour Dieu ! C’est dans son amour débordant qu’il pense à nous.


Seigneur Jésus, donne-nous ce regard contemplatif qui peut « voir »  toute la création comme l’œuvre de tes mains, l’œuvre de ton amour. Que la beauté qui nous entoure nous introduise en ta façon de regarder l’homme. Donne-nous de partager ton souci pour chacun, garde-nous étonnés devant ce que nous sommes à tes yeux.

dimanche 30 juillet 2017

Par la bouche des enfants

Ps 8
Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée 3 par la bouche des enfants, des tout-petits: rempart que tu opposes à l'adversaire, où l'ennemi se brise en sa révolte.

Viens Esprit Saint, viens faire vivre en nous cette parole, que ces mots prennent corps en nos vies !

Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre : voilà des mots qui chantent littéralement en nous, de ces mots de louange qui sont l’âme des psaumes. Joie de reconnaître la grandeur de ce Dieu qui est mon Dieu… Joie de savoir que tout homme peut ainsi le reconnaître et le louer d’être ce Dieu-là.

Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée : « mieux que les cieux » traduit la TOB… comment exprimer la splendeur de Dieu avec nos pauvres images ? Mais nous sommes appelés tout simplement à le chanter !

par la bouche des enfants, des tout-petits : ce chant-là précède les mots puisque ce sont les enfants (les « ne parlant pas ») qui le chantent. La TOB insiste : « par la bouche des tout-petits et des nourrissons ». Voilà qui nous enlèverait toute objection de compétence : le premier pas est de le reconnaître comme notre Père, alors nous chanterons sa grandeur avec bonheur.

rempart que tu opposes à l'adversaire, où l'ennemi se brise en sa révolte : mais, d’un coup, nous changeons de registre : le chant des enfants nous faisait presque oublier la menace de l’ennemi : ici elle se brise sur le rempart : quel est-il ? La splendeur de Dieu ? Ou le chant de louange des « petits » ? L’une entraînant l’autre…


Seigneur Jésus, je te remercie pour ce bonheur de faire monter vers toi notre chant qui reconnait ta grandeur et ta bonté, cette joie d’unir nos voix, tournés tous ensemble vers toi. 

vendredi 28 juillet 2017

Je chanterai

Ps 7
18 Je rendrai grâce au Seigneur pour sa justice, je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.

Viens Esprit saint, viens chanter en nos cœurs le nom de notre Dieu

Je rendrai grâce au Seigneur pour sa justice : comme tant de psaumes, celui-ci se termine sur un cri de confiance, de reconnaissance, d’action de grâce.

je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut : rendre grâce au Seigneur parce qu’il est juste, lui rendre grâce parce qu’il est Dieu, notre Dieu : dans cette reconnaissance, nous sommes appelés à le chanter, à le louer ! L’attitude de louange au fond de nos cœurs, le chant de louange qui monte d’une communauté en prière… voilà ce qui nous est donné de vivre, voilà qui est source de joie.


Seigneur Dieu, tourne nos cœurs vers toi, permets-nous de te contempler en ta justice, en ta bonté, donne-nous de te chanter sans fin : merci pour cette grâce immense de la  louange !

jeudi 27 juillet 2017

Des engins de mort

Ps 7
13 Le méchant affûte son épée, il tend son arc et le tient prêt.
14 Il se prépare des engins de mort ; de ses flèches, il fait des brandons.
15 Qui conçoit le mal et couve le crime enfantera le mensonge.
16 Qui ouvre une fosse et la creuse tombera dans le trou qu'il a fait.
17 Son mauvais coup lui revient sur la tête, sa violence retombe sur son crâne.

 Viens Esprit Saint, viens nous éclairer, viens nous dévoiler les sources du mal en nous. Que cette parole nous permette d’ajuster nos comportements.

Le méchant affûte son épée, il tend son arc et le tient prêt. Il se prépare des engins de mort ; de ses flèches, il fait des brandons : le psalmiste nous dessine là le parfait portrait du méchant ! Qu’est-il pour nous ? Ce qui nous entraîne à choisir la mort et non la vie ?

Qui conçoit le mal et couve le crime enfantera le mensonge : le mal en nous, n’est-ce pas en effet ce qui entraîne au mensonge, ce qui pervertit toutes nos relations ? Ce qui nous empêche de vivre en frères ?

Qui ouvre une fosse et la creuse tombera dans le trou qu'il a fait. Son mauvais coup lui revient sur la tête, sa violence retombe sur son crâne : le psalmiste prévient, met en garde : la volonté de nuire à autrui se retourne inévitablement contre son auteur. C’est sans doute un argument un peu basique, une sorte de menace d’un retour inévitable. Mais si cela peut faire réfléchir, pourquoi pas ? L’important est de sortir d’un sentiment de toute-puissance dans le mal, de s’en détourner, bref, de se convertir.

Seigneur Dieu, tu as mille façons de te rappeler à nous, de nous faire prendre conscience de tous les chemins où nous nous égarons… Rends-nous attentifs à ta parole, attise en nous ce désir de te suivre en choisissant toujours la vie.

mercredi 26 juillet 2017

Avec justice

Ps 7
12 Dieu juge avec justice ; Dieu menace chaque jour l'homme qui ne se reprend pas.

Viens Esprit Saint, viens nous éclairer afin que cette parole féconde toute notre journée.

Dieu juge avec justice ; Dieu menace chaque jour l'homme qui ne se reprend pas : qu’il est beau ce psaume tout empreint de la justice de Dieu et de celle qu’il attend en retour de la part de son « fidèle ».

Seigneur Dieu, tu es celui qui juges avec justice : nous nous remettons en pleine confiance à ton amour qui désire tellement nous voir marcher en ta présence. Guide-nous, redis-nous tes exigences, car elles sont chemin de paix et de bonheur.



mardi 25 juillet 2017

Le Juste


Ps 7
10 Mets fin à la rage des impies, affermis le juste, toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste. 11 J'aurai mon bouclier auprès de Dieu, le sauveur des cœurs droits.

Viens Esprit Saint, rends-nous prêts à accueillir cette parole qui nous apprend qui est notre Dieu.

Mets fin à la rage des impies, affermis le juste : la prière, la supplication du psalmiste se poursuit dans la confiance : il demande que s’éloigne de lui tous ceux qui l’assaillent, désignés ici comme les « impies », les païens. Et pour lui-même, et tous les  « justes », ceux qui reconnaissent le Seigneur et règlent leur vie selon sa volonté, il implore de recevoir la force : « affermis ». S’appuyant sur Dieu, le Rocher, qu’ils soient eux aussi solides face aux « ennemis ».

toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste : Dieu connaît l’homme, il connaît chacun et chacune. Il est bon d’être « connu » par notre Dieu car c’est un Dieu juste. Cela est tellement souhaitable que la supplication en est parfois reprise avec insistance, tel que dans le merveilleux psaume 138, le psaume de la confiance : « Scrute-moi, mon Dieu ! »

J'aurai mon bouclier auprès de Dieu, le sauveur des cœurs droits : c’est en Dieu fort, en un Dieu aimant, en un Dieu sauveur que nous plaçons notre confiance. Nous pouvons appeler son regard sur nous, nous y exposer sans crainte


Seigneur Dieu, donne-nous force et courage pour suivre tes chemins, affermis  nos pas tout au long de ce jour.

lundi 24 juillet 2017

Juge-moi

Ps 7
8 Une assemblée de peuples t'environne : reprends ta place au-dessus d'elle,
9 Seigneur qui arbitres les nations. Juge-moi, Seigneur, sur ma justice : mon innocence parle pour moi.

Viens Esprit Saint, viens nous révéler quel est ce Dieu dont le jugement peut être désiré et non craint.

Une assemblée de peuples t'environne : reprends ta place au-dessus d'elle, Seigneur qui arbitres les nations : nous retrouvons la présence de toutes les nations (cfr Ps 2 et 3, etc). Celles-ci sont souvent présentées comme ennemies, mais le Seigneur est « au-dessus » d’elles, lui-même peut arbitrer leurs conflits : il est leur juge. La justice de Dieu ne s’applique pas qu’à son peuple, elle s’étend à tous les peuples de la terre.

Juge-moi, Seigneur, sur ma justice : le jugement du Dieu juste constitue vraiment la trame de ce psaume, avec la déclaration d’innocence du priant. « Rends justice à ma loyauté » donnent d’autres traductions peut-être plus explicites, car la justice de Dieu et celle de l’homme ne sont pas du même ordre : l’homme juste est précisément celui qui marche sur les voies du Seigneur, qui est attentif à ses « commandements ».

mon innocence parle pour moi : on passe sans transition du jugement sur l’assemblée des peuples au jugement individuel. Le psalmiste proteste de son innocence et répète qu’il est accusé faussement. D’où lui vient cette audace de se proclamer innocent ? Qui oserait une telle déclaration ? Se voit-il dans le regard même du Seigneur ? Lui, fidèle à son Dieu, c’est avec confiance qu’il fait appel à son jugement.


Seigneur Dieu, c’est avec confiance que je me place sous ton regard aimant ; tu connais le cœur de l’homme et tous ses détours mais tu vois aussi mon désir de te suivre. Tu es le Dieu des nations, tu es mon Dieu, béni sois-tu.

dimanche 23 juillet 2017

Si j’ai fait cela

Ps 7
4 Seigneur mon Dieu, si j'ai fait cela, si j'ai vraiment un crime sur les mains,
5 si j'ai causé du tort à mon allié en épargnant son adversaire,
6 que l'ennemi me poursuive, qu'il m'atteigne, qu'il foule au sol ma vie et livre ma gloire à la poussière.
7 Dans ta colère, Seigneur, lève-toi, domine mes adversaires en furie, réveille-toi pour me défendre et prononcer ta sentence.

Viens Esprit Saint, viens nous révéler notre Dieu en sa justice.

Seigneur mon Dieu, si j'ai fait cela : ce psaume mal connu ne parle ni de l’amour de Dieu, ni de la confiance, mais de l’injustice : il est peu utilisé en liturgie et jamais cité dans le Nouveau Testament. Il s’agit d’une supplication individuelle de quelqu’un (David ?) qui se trouve accusé à tort.

si j'ai vraiment un crime sur les mains, si j'ai causé du tort à mon allié en épargnant son adversaire : l’accusation porte sur un point inattendu : avoir épargné l’adversaire de son allié ! Il nous faut donc quelque peu « traduire » ce crime-là, voir ce qu’il peut évoquer en nos vies, en quoi nous sommes (nous nous sentons) victimes de l’injustice, en quoi nous la voyons sévir autour de nous.

que l'ennemi me poursuive, qu'il m'atteigne, qu'il foule au sol ma vie et livre ma gloire à la poussière : l’auteur fait donc cruellement l’expérience de l’injustice, mais, convaincu de son innocence, il prend un ton un rien provocateur, mettant même sa vie et sa réputation en jeu.

Dans ta colère, Seigneur, lève-toi, domine mes adversaires en furie, réveille-toi pour me défendre et prononcer ta sentence : mais c’est que sa foi dans le Seigneur est la plus forte, il sait que Dieu ne supporte pas que ses enfants soient maltraités, que sa colère s’élève contre leurs ennemis. Il attend la sentence de son Dieu car celle-là seule est « juste ».


Seigneur, toi le  Dieu juste et bon, regarde tes enfants maltraités, lève-toi, apporte-leur force et courage, défends-les face à toutes les sortes d’ennemis, qu’ils trouvent en toi la paix et la sérénité.

samedi 22 juillet 2017

Personne ne me délivre


Ps 7
2 Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi !
3 Sinon ils vont m'égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne me délivre.

Viens Esprit saint, mets tes mots en nos cœurs, fais-y résonner le psaume pour qu’il y devienne prière.

Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge : les psaumes s’enchaînent mais la supplication demeure. Le cri de l’homme n’arrête pas de monter vers son Dieu. Les expressions sont multiples pour dire la confiance, la protection recherchée. Dieu est notre refuge ! Les psaumes le répéteront sans cesse pour que nous puissions y alimenter notre foi.

On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi : quel est le danger ? Qui est l’ennemi, le poursuivant ? A chaque époque, à chaque lieu, à chaque personne de reconnaître les siens. Mais celui qui apporte le salut et la délivrance, c’est notre Dieu.

Sinon ils vont m'égorger, tous ces fauves, me déchirer, sans que personne me délivre : le psalmiste se sent menacé, assailli, prêt de succomber. Personne ne veut, ne peut le délivrer. Le Seigneur entend-il son cri ? Lui apportera-t-il la délivrance ? Le psaume 90 répond en écho : « Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ».


Oui, Seigneur, tu es mon rocher, tu es le roc sur lequel je prends appui, celui qui ne me décevra jamais. Donne-moi de vivre ce jour dans la confiance, comptant sur ta présence et ta grâce.

jeudi 20 juillet 2017

Je me tourne vers toi



Psaume 5 : reprise

Ce psaume, la liturgie nous invite à le chanter  tous les lundi matin, à l’office de Laudes. Il n’est guère difficile de trouver la raison de ce choix : le verset 4 par deux fois parle du matin. Seigneur, au matin tu entends ma voix, au matin je me prépare pour toi, et j’attends.

Avec le psalmiste je me tourne ainsi vers Dieu, au matin du jour, au début du jour, mais aussi en tous les mini matins que sont toutes les nouvelles activités du jour, petites ou grandes. Benoît nous invite à confier à Dieu tout ce que nous comptons entreprendre.  Que toutes nos activités prennent leur source en toi, et reçoivent de toi leur achèvement, dit une oraison du missel. 

Ce psaume est une invitation à vivre en Dieu, et à lui permettre de vivre en nous. Habiter en sa maison, et être sa maison. Dans cette habitation mutuelle, nous trouverons la force de résister à tout mouvement qui nous pousserait vers le mal, nous nous laisserons gagner par la seule puissance qui soit vraie, juste : la douceur de l’amour. 

Seigneur, au matin je veille, au matin je me tourne vers toi. Accueille ma prière, accueille-moi auprès de toi, et fais de moi ta demeure. Que toutes mes paroles, mes activités soient fondées en toi.  Seigneur, aplanis devant moi ton chemin, conduis moi sur une route sûre, que ma vie soit louange à ta gloire. Qu’elle te réjouisse.

mercredi 19 juillet 2017

des cris de joie



Et ils se réjouiront tous ceux qui se réfugient en toi
Pour toujours ils pousseront des cris de joie
Et tu feras un abri sur eux
Ils exulteront en toi ceux qui aiment ton nom.
Car toi, tu bénis le juste, Seigneur.
Comme un grand bouclier ta faveur l’environne.
Psaume 5, 12-13

Viens Esprit de Jésus, viens illuminer nos cœurs,
Conduis, par la méditation de la Parole à la prière,
Conduis, par la prière, à la vie juste et droite qui te plaise.

Et ils se réjouiront tous ceux qui se réfugient en toi
Habiter en Dieu, et que Dieu habite en nous. Voici un thème qui parcourt toute la Bible. Notre Dieu est un Dieu qui veut vivre en compagnie de l’homme, et qui invite l’homme à partager sa vie.
Jésus en l’évangile de Jean aura de fortes paroles à ce propos : le Père et lui viendront faire leur demeure en celui qui garde la Parole.
La présence de Dieu, réjouit le cœur, et touche toute l’assemblée des fidèles.
Le fidèle qui portait sa plainte devant Dieu, lorsqu’il se découvre exaucé par la présence divine, voit sa joie partagée par tout le peuple. La joie se diffuse, se partage, comme naturellement. On trouve le même partage de joie en Luc 15.

Pour toujours ils pousseront des cris de joie
Et la joie du salut qui survient, est une joie éternelle, nul ne pourra la ravir. On peut traverser des zones de violence, de dureté, de ténèbres. La joie du salut est là, comme une petite flamme d’espérance qui traverse toutes les nuits.

Et tu feras un abri sur eux
Si Dieu nous laisse libre d’agir ou non, de vivre avec lui ou non, il n’agit jamais en magicien, nous privant de notre liberté. Mais il demeure présent en toute circonstance, présence invisible mais réelle, qui donne assurance au croyant en tous ses combats.
Le Seigneur est notre abri. En lui notre cœur trouve son repos et sa joie.

Ils exulteront en toi ceux qui aiment ton nom.
Aimer le nom de Dieu, c’est aimer Dieu lui-même. Son nom est amour et bonté. Son nom est lumière et vie. Son nom est tendresse et miséricorde. Tout au long de notre vie, nous découvrons des facettes de l’être même de Dieu, et nous pouvons faire de notre prière, un temps où épeler tous ces noms, les laisser résonner en nos cœurs, et remonter vers Dieu en action de grâce.

Car toi, tu bénis le juste, Seigneur.
Quand Dieu bénit l’homme, il lui donne sa vie en partage, il lui donne fécondité, pour à son tour porter la vie (cf Gn 1). Dans le juste, la vie du Seigneur passe, se transmet, porte fruit. Cet homme s’est laissé ajuster à Dieu. Il devient à son image et ressemblance, porteur de bénédiction.

Comme un grand bouclier ta faveur l’environne.
Le bouclier protège du danger. Ainsi la faveur de Dieu, la dilection de Dieu, traduira Chouraqui, protège le fidèle.  Pour répondre aux attaques armées, Dieu ne donne pas un bouclier, une arme à son fidèle, il l’environne seulement de son amour, de sa grâce. Il fait entrer son fidèle dans la voie non-violente.

Père, à l’heure de sa passion, Jésus t’a prié, il t’a demandé de le glorifier, pour qu’à son tour il puisse te glorifier. Et tu as répondu, accompagnant de ton amour, le chemin de ton Fils, jusqu’au bout. Et tu as répondu en le ressuscitant.
Seigneur, que l’assurance de ton amour soit notre joie, que ta bénédiction soit source de vie.
Seigneur, donne-nous de trouver en toi joie et refuge !