mardi 5 juillet 2011

Qui a cru?

Bien qu’il ait fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en lui, afin que s’accomplit la parole d’Isaïe le prophète : « Seigneur, qui a cru ce que nous avons fait entendre ? Et le bras du Seigneur, à qui a-t-il été révélé ? » Voilà pourquoi ils ne pouvaient croire ! Isaïe dit encore : « Il a aveuglé leurs yeux, et endurci leur cœur, pour qu’ils ne voient pas de leurs yeux et ne comprennent pas de leur cœur, qu’ils ne se convertissent pas et que je ne les guérisse pas ». Isaïe a dit cela, parce qu’il a vu sa gloire, et qu’il a parlé de lui.
                                                                           Jean 12, 37-41

Viens Esprit de Dieu, viens habiter mon cœur.
Viens, y déposer le don de la foi,
que jamais je ne m’éloigne de toi, de ta vie, de ton amour.

Bien qu’il ait fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en lui
Les signes sont donnés à la foi qui les accueille, mais il n’oblige pas à la foi. Dieu nous laisse souverainement libres d’adhérer ou non à son amour. La foi est une proposition qui jamais ne s’impose. Les signes confortent notre foi, ne la contraignent pas.

Afin que s’accomplit la parole d’Isaïe : Seigneur qui a cru ce que nous avons fait entendre ?... Il a aveuglé leurs yeux et endurci leur cœur, pour qu’ils ne voient pas de leurs yeux et ne comprennent pas de leur cœur…
Jean retrouve dans Isaïe, la possibilité de cette non-foi, du non-accueil de Jésus. C’est prévu de toute éternité semble-t-il nous dire. Oui, Dieu en offrant son amour, ne peut que frapper à nos portes, à nous d’ouvrir ou non ! Dieu n’a pas choisi la fermeture, l’endurcissement de mon cœur, il n’a pas programmé l’endurcissement de mon cœur, mais il en a prévu la possibilité, par respect pour ma liberté ! Pour la mentalité hébraïque, rien n’échappe à l’action de Dieu. Aussi, si l’homme refuse d’accueillir, ce qui est bien une possibilité que Dieu respecte, l’hébreu écrit, car Dieu a aveuglé, endurci. Mais à la base, il y a le choix de l’homme. L’amour ne s’impose pas… sinon ce n’est plus de l’amour !

Isaïe a dit cela, parce qu’il a vu sa gloire, et qu’il a parlé de lui.
Jean voit dans la parole d’Isaïe, le fruit de son expérience. Isaïe proclamant la bonne nouvelle du salut, s’est heurté sans cesse à l’endurcissement des cœurs, au non-accueil. Isaïe n’a cessé d’exhorter à la foi, mais souvent il n’a pas été accueilli. Toute son expérience de prophète est convoquée ici.

Seigneur, je te rends grâce pour l’immense liberté dont tu entoures mon chemin de foi. Permets que j’use de cette liberté pour te choisir, pour t’aimer, et te suivre !
Seigneur, ouvre mon cœur à ta parole de lumière, que je t’accueille dans la foi, en chaque instant de ma vie.

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