vendredi 31 décembre 2010
le bon vin
jeudi 30 décembre 2010
Remplissez d'eau ces jarres...
mercredi 29 décembre 2010
Femme...
mardi 28 décembre 2010
Il y eut une noce...
lundi 27 décembre 2010
Je t'ai vu sous le figuier
reprise Jn 1, 35-51
Comme mes doigts ouvrent cette Bible posée devant moi, ouvre mon cœur et mon esprit à ta Parole.
André, Jean, Simon, Philippe, Nathanaël : en 2 jours, Jésus attire à lui ses 5 premiers apôtres.
Voir, regarder, fixer son regard : c’est plus de 10 fois que l’évangéliste parle du regard, et l’on peut ajouter André qui trouve (donc a vu) Simon, Jésus qui trouve Philippe, Philippe qui trouve Nathanaël…
Et ces regards, non seulement permettent la rencontre – ce qui est déjà essentiel – mais, en plus, conduisent à l’adhésion : « Viens et vois » « Je t’avais vu sous le figuier » et à la promesse : « Tu verras plus que cela ! »
Il suit Philippe… et, surprise, on les attend, on les regarde accourir, surtout cet homme-là au centre, oui, comme il le regarde… « Voilà un véritable Israélite…» C’est flatteur mais… ils ne se sont jamais rencontrés.
« Je t’ai vu sous le figuier » … tout le monde pouvait le voir sous le figuier… mais cette façon qu’il avait de le regarder… « Rabbi, tu es le Fils de Dieu ! » Jésus a dû sourire : « Parce que je t’ai vu sous le figuier, tu crois ? Tu en verras bien d’autres ! »
Alors Nathanaël a suivi Jésus, il l’a suivi partout, et toujours Jésus voyait : il voyait le petit enfant coincé entre les grands, il voyait la piécette dans les doigts de la veuve, il voyait le grain caché entre les ronces, il voyait, et il les faisait voir…
Au fil des jours, apprends-moi, Seigneur, à me laisser regarder mais aiguise aussi mon regard. Et lorsqu’il s’émousse, permets-moi de revenir :
M’arrêter au bord du chemin. Retrouver le figuier. M'asseoir à son ombre. Et attendre. Jusqu'à ce que tu repasses.
Je connais si bien le rythme de ton pas, mais parfois j'oublie le feu de ton regard.
Tu me verras sous le figuier. Tu me diras: « Viens, viens encore avec moi. » Et, dans tes yeux, je lirai de nouveaux commencements.
dimanche 26 décembre 2010
Vous verrez le ciel ouvert...
samedi 25 décembre 2010
Toi, tu es le fils de Dieu !
vendredi 24 décembre 2010
D'où me connais-tu?
Jésus répondit et lui dit :
« Avant que Philippe ne t’appelât,
quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Jean 1,48
Viens Esprit-Saint, toi qui nous révèles toutes choses,
Viens nous expliquer les Ecritures, que notre foi en devienne plus vivante !
D’où me connais-tu ?
Le verbe « connaître » est un verbe fort dans l’usage biblique. C’est d’une connaissance profonde qu’il fait état. Nathanaël est interpellé par la parole de Jésus déclarant à son sujet qu’il est vraiment un Israélite, un homme sans tromperie. Une telle connaissance l’intrigue. Elle a dû intriguer les disciples au long des jours. C’est ainsi que Jean écrira en 2,25 au sujet de Jésus : il n’avait pas besoin d’un témoignage sur l’homme : car lui-même connaissait ce qu’il y avait dans l’homme. Je vois ici dans la rencontre de Nathanaël, une manifestation de cette connaissance qu’a Jésus.
Jésus répondit
Il ne se contente pas d’un « c’est ainsi », ou d’un « je sais tout » (ce qu’il ne dira jamais, lui qui ne craint pas de dire qu’il y a des choses qu’il ignore, que seul le Père connaît cf Mt 24,36), … il répond. Mais quelle réponse :
Avant que Philippe ne t’appelât
Un petit coup d’œil au vocabulaire grec employé ici, il ne s’agit pas du verbe caleô (auquel on lie souvent l’appel-vocation, la convocation du peuple par Dieu) mais de phoneô que Jean utilise régulièrement dans le sens « appeler pour faire venir » (2,9 ; 4,16 ; 9,18.24 ; 10,3 ; 11,28 ; 12,17 ; 18,33).
Quand tu étais sous le figuier
Cette expression devait être limpide pour Nathanaël quand on voit au verset suivant que cette réponse suffira à l’enflammer ! Pour nous, ce l’est moins ! La TOB nous dit que c’est une expression rabbinique qui dit une vie consacrée à l’étude des Ecritures. La littérature rabbinique compare parfois le figuier à l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2,9). Etre assis sous le figuier, c’est étudier l’Ecriture.
Je t’ai vu
Je t’ai vu en cette activité qui dit ta quête, ton désir…
Jésus choisit ainsi de dire sa connaissance de Nathanaël en parlant de son désir, à mots couverts. Il le touche là où vibre sa recherche de sens, de vie.
Ainsi notre Dieu, fait homme vient à la rencontre de l’homme, vient au carrefour de son désir, de sa soif, de sa quête… il vient s’offrir à la rencontre…
Méditer cette manière de Jésus de s’approcher de Nathanaël me prépare à accueillir ce nouveau Noël que nous allons bientôt chanter. Contempler Dieu en quête de nous, sur nos routes…
Viens, Seigneur, à la rencontre de nos désirs les plus profonds,
viens espérance des hommes,
viens combler notre attente (liturgie d'Avent).
jeudi 23 décembre 2010
Voici vraiment un Israélite...
mercredi 22 décembre 2010
Viens et vois
Jn 1,45 Philippe va trouver Nathanaël et lui dit : « Celui dont parle la Loi de Moïse et les prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. »
André va trouver Simon, il lui dit qu’il a trouvé le Messie, Jésus trouve Philippe, Philippe va trouver Nathanaël, il lui dit qu’il a trouvé le Messie… simples répétitions du même mot ? D’autres traductions parlent de « rencontrer » son frère, etc... et réservent « trouver » pour le Messie. Un petit coup d’œil au texte grec : c’est bien toujours le même verbe qui est employé et qui signifie littéralement « trouver » ; donc il s’agit vraiment d’une découverte après une recherche, après une attente, que ce soit la rencontre du Messie ou de celle de son frère… Et nous, qui sommes certes toujours « en recherche », que (qui) avons-nous déjà trouvé ?
Des mots que je voudrais dire autour de moi, car il y a une urgence à partager, un bonheur à chanter, une joie de la rencontre que l’on voudrait crier au monde entier… et pourtant une vraie rencontre peut-elle s’exprimer, se partager ? Alors la seule vraie invitation est ce « viens et tu verras », invitation lourde de promesse. Mais la question est immense : comment cette invitation peut-elle se dire aujourd’hui ?
Des mots surtout qui me sont adressés tous les jours, peut-être même à chaque lectio, au travers aussi de bien des liens d’amitié : par Jésus sur le chemin, par bien des « Philippe » qui me trouvent sur la route, parfois au bord de la route comme Nathanaël…
Grâce te soit rendue, « Jésus de Nazareth », pour cette invitation et cette promesse sublimes : viens et tu verras. Donne-moi d’y répondre chaque jour.