Liturgie de la Parole 18e jeudi TO-I
Lectures : Nombres 20, 1-13, Matthieu 16, 13-23
Introduction
Le chapitre 20 du Livre des Nombres raconte la mort de Myriam et le manque d'eau pour le peuple. Les Israélites ne sont pas contents, ils ronchonnent, ils se plaignent auprès de Moïse et Aaron. Dieu demande à Moïse de parler au rocher pour que l'eau coule mais Moïse est fâché alors il frappe le rocher par deux fois. Cette désobéissance empêchera Moïse et Aaron d'entrer dans la Terre Promise. Mais Dieu dans sa grande miséricorde, malgré le geste de colère de Moïse et Aaron, n'abandonne pas son peuple et a quand même fait sortir l'eau du rocher.
Dans l’Évangile de Mathieu, Pierre reconnaît Jésus comme le Fils du Dieu vivant et Jésus lui dit que cette révélation lui vient de Dieu et non des hommes, et il déclare à Pierre qu'il bâtira son Eglise sur lui. Il lui donne le pouvoir de lier et délier sur la terre. Il commence à annoncer qu'il doit souffrir et mourir à Jérusalem ce qui ne plait pas à Pierre...
Avant d'entendre cette Parole, chantons les psaumes en rendant gloire à Dieu !
Commentaire
Par la révélation de Dieu, Pierre reconnaît que Jésus est le Fils du Dieu vivant mais il n'accepte pas qu'il soit aussi le fils de l'homme qui doit souffrir beaucoup et être tué. Les apôtres n'ont pas bien compris ce que ça voulait dire « ressuscité des morts », ils s'attendaient à un royaume puissant. Nous sommes aussi parfois déstabilisé(e)s par cette Eglise qui connait des hauts et des bas. Jésus se donne à connaître, pour vous qui suis-je ? Il reste un mystère. Bien sûr, nous le rencontrons dans les sacrements, dans sa Parole, dans ceux qui souffrent, « j'ai faim, j'ai soif, je suis malade » ...
Ce n'est pas la première fois. Pierre avait déjà reconnu Jésus comme le Messie quand il a marché sur les eaux. Pierre est le roc sur lequel Jésus va bâtir son Eglise et pourtant sa foi va connaître des « accidents de parcours », il sera appelé « homme de peu de foi », et même aujourd'hui, Jésus le traite de « satan ». « Passe derrière moi Satan » ! Par peur, Pierre ira même jusqu'à renier ce Jésus qui a illuminé sa vie, qu'il avait pourtant reconnu Fils de Dieu, sa vie, son salut. Cela prouve que Jésus croit en nous, envers et contre tout.
A qui irions-nous ? Il nous appelle par notre nom et non par notre fonction ou notre race. Il est le seul à nous appeler vraiment.
Mais nous nous interrogeons, qui est-il celui en qui nous mettons notre confiance et toute notre espérance ? Allons-nous répondre de manière impulsive comme Pierre ? Qu'est-ce qui fonde l'assurance de notre réponse ? Jésus l'explique à Pierre, c'est par la grâce de Dieu le Père qui est aux cieux
« Et pour vous qui suis-je » ? Pour vous, intimement, personnellement, non pas par tout ce qu'on nous a dit, non pas par ce que les autres pensent. Il s'agit de répondre avec tout notre être, avec notre rapport à Dieu, comment nous le voyons. « Est-ce un simple homme de miracle dont nous convoquons l'amitié quand nous sommes dans le besoin ou alors, l'ami le plus intérieur, en qui nous mettons toute notre confiance et vers qui nous nous tournons aussi bien dans les moments de joie que dans les moments de peine ? Même si nous recevons la foi des autres, ce don doit devenir nôtre, grâce à un vécu confiant par lequel nous entrons dans une relation plus intime avec Dieu ».
Avec la grâce de Dieu, osons le dire « Seigneur, tu es le Christ, le fils du Dieu vivant ».
Invitation au Notre Père
Avec le Christ, Fils du Dieu vivant, prions Dieu notre Père !
Sources : Blog Carmel saint Joseph avec le commentaire de Kandi Achille.
Blog, « Mathieu pas à pas »
Danièle le 7 août 25
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