samedi 17 février 2018

refuge et force



Dieu est pour nous refuge et force, secours dans les détresses toujours trouvé.
C’est pourquoi nous ne craindrons pas quand tremble la terre et que vacillent les montagnes au cœur de la mer.
Elles grondent, elles écument, les eaux. Des montagnes tremblent dans son emportement.
pause
[Il est avec nous, le Seigneur Sabaoth, citadelle pour nous le Dieu de Jacob]
Psaume 45, 2-4

Viens Esprit de Dieu, viens nous apprendre à prier avec les psaumes.
Viens Esprit de Dieu, viens orienter nos cœurs vers le Père, dans la confiance.

Dieu est pour nous refuge et force, secours dans les détresses toujours trouvé.
Le psalmiste entonne une hymne de confiance. Il partage son expérience : Dieu est présent, il est secours. Un refuge : en lui le psalmiste, le peuple de Dieu a trouvé un abri au long de son histoire. IL est force : le peuple a expérimenté que malgré sa faiblesse, sa petitesse, il est sorti des épreuves. Non point par sa force mais par la force de Dieu.

C’est pourquoi nous ne craindrons pas quand tremble la terre et que vacillent les montagnes au cœur de la mer.
Le psalmiste fait allusion aux catastrophes naturelles qui peuvent engloutir un pays. Ces catastrophes peuvent aussi symboliser la puissance des nations ennemies, leurs attaques répétées, contre la terre convoitée d’Israël , terre de passage entre l’Egypte et la Syrie, l’Assyrie.

Elles grondent, elles écument, les eaux. Des montagnes tremblent dans son emportement.
Le psalmiste poursuit de manière poétique, cette description des catastrophes qui s’abattent parfois sur la terre. La mer qui se réveille et tempête, les montagnes qui tremblent.

pause
le psalmiste fait alors une pause, il contemple en silence les expériences qu’il a faite, il contemple en son cœur, il relit ce qu’il a vécu, ce que son peuple a vécu. Et il prie. Alors jaillit son chant, sa confiance.

[Il est avec nous, le Seigneur Sabaoth, citadelle pour nous le Dieu de Jacob]
ce refrain qui est présent par deux fois encore dans le psaume, est ici replacé par les traducteurs, qui pensent que le texte en sa transmission a dû l’effacer par mégarde. Après un temps de contemplation silencieuse, le psalmiste clame sa foi en la présence de Dieu, en son salut offert au peuple. Il l’appelle Dieu Sabaoth, qui peut vouloir dire Dieu des armées célestes (cela dit que sa force n’est pas du même ordre que celle des armées terrestres), il l’appelle aussi Dieu de Jacob, il évite ainsi de parler de Dieu d’Israël, qui pourrait faire allusion à la fraction du peuple scindé en deux au cours de l’histoire : royaume du Sud (ou de Juda) royaume du Nord (ou d’Israël). C’est le Dieu de tous les descendants de Jacob qui est ainsi convoqué, loué. C’est à lui que le psalmiste chante sa confiance, sa reconnaissance.

Seigneur, aujourd’hui encore, tu nous invites à la confiance. Tu nous invites à croire en ta présence à nos cotés, dans nos épreuves. Tu es le Dieu Sabaoth, ta puissance ne ressemble en rien à la puissance de nos armées. Tu es le Dieu qui renonce à écraser l’adversaire, mais l’appelle à changer de vie. Tu es le Dieu qui accompagne nos routes. Seigneur, renouvelle en nous la confiance, renouvelle en nous la mémoire de ton histoire au milieu de nous. Seigneur, béni sois-tu pour ta présence.

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