11 Outragé par mes adversaires,
je suis meurtri jusqu'aux os,
moi qui chaque jour entends dire :
« Où est-il ton Dieu ? »
12 Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu !
De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
Viens Esprit Saint, viens rendre vivante
notre espérance en Dieu notre sauveur.
Outragé par mes adversaires, je suis meurtri
jusqu'aux os : le plus lourd à porter, ce sont les outrages, les
injures, les insultes des adversaires. Cela mène jusqu’à la brisure des os, symbole
de mort. Mort et vie ne cesse de s’entrecroiser dans ce psaume comme dans nos
vies.
moi qui chaque jour entends dire : « Où
est-il ton Dieu ? » : reprise de cette question que le priant
rencontre à longueur de journée. Insulte, tout autant peut-être que tentation
de doute si ce n’est de désespoir.
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi : pourtant une autre question revient avec le refrain du psaume : pourquoi ? Pourquoi l’âme est-elle tant troublée ?
Espère en Dieu : le psalmiste n’a
pas de réponse, mais il exhorte à nouveau à l’espérance. Il faut rester
vigilant, dans l’attente, car Dieu n’oublie pas.
De nouveau je rendrai grâce : il est mon
sauveur et mon Dieu : tous les possessifs montrent bien que Dieu et le
psalmiste restent liés indissolublement par une alliance qui fait d’Israël le
peuple de Dieu et du Seigneur le Dieu d’Israël : ton Dieu, ma forteresse,
mon rocher, mon allégresse, mon sauveur et mon Dieu. Toutes ces expressions
sont comme une belle litanie, comme une profession de foi que le priant répète
malgré tout, à travers tout, comme pour fortifier son espérance même.
Seigneur
Jésus, oui, je te rends grâce à nouveau et toujours. Je te bénis d’être mon
Dieu, mon sauveur, mon espérance.
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