mardi 6 février 2018

Je me souviens

Ps 41
4 Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit,
 moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »
5 Je me souviens, et mon âme déborde :
en ce temps-là, je franchissais les portails !
Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête,
parmi les cris de joie et les actions de grâce.

Viens Esprit Saint, viens nous rappeler notre histoire d’alliance avec notre Dieu

Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit : au lieu de l’eau à laquelle il aspire, le priant n’a que ses larmes, en tout temps. La nuit même ne lui laisse aucun répit. Il vit sans doute une expérience d’exil, de déportation.

moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? » : la cause de sa souffrance est donc double : à la situation d’éloignement s’ajoutent les propos sarcastiques: « Où est-il ton Dieu ? ». Question cruelle que l’on se pose sans doute parfois à soi-même et qui, dans la bouche des ennemis de Dieu, est blessante : que répondre ? Oui, où est-il mon Dieu ? doit se dire le psalmiste.

Je me souviens, et mon âme déborde : alors, comme si souvent dans les psaumes, comme souvent dans nos vies, alors, il faut faire mémoire. Reprendre les souvenirs heureux, les signes de l’amour de Dieu pour nous. Alors l’âme déborde : d’émotion ? de bonheur ? « Ma coupe déborde » … de joie, chantait le psaume 22.

en ce temps-là, je franchissais les portails ! : c’est l’antidote au désespoir, se souvenir de ce que Dieu a fait et donc de ce qu’il peut encore faire. Le priant aspire à retrouver le sanctuaire afin d’y célébrer à nouveau son Dieu.

Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête : non seulement il prend part à la fête mais il guide lui-même la procession formée d’une multitude !

parmi les cris de joie et les actions de grâce : littéralement il s’agit d’un « tumulte de fête », expression qui reviendra au verset suivant. La joie peut alors être partagée, exprimée dans l’action de grâce.


Seigneur Dieu, tu n’as jamais abandonné ton peuple, tu lui as sans cesse rappelé ton amour, toi qui es le Dieu fidèle. Béni sois-tu.

Aucun commentaire: