Comme nous avons entendu

Comme nous avons entendu, ainsi nous avons vu,

dans la ville du Seigneur Sabaoth, dans la ville de notre Dieu,

Dieu l’affermira pour toujours.

pause

Psaume 47, 9

Viens Esprit de Dieu, viens illuminer nos cœurs, viens éclairer notre regard

Viens Esprit de Dieu, sois en nous vie et joie.

Comme nous avons entendu, ainsi nous avons vu, dans la ville du Seigneur Sabaoth, dans la ville de notre Dieu,

Ce que le psalmiste avait entendu dire, il le découvre accompli.

On se souvient de ce constat lors de la visite de la reine de Saba à Jérusalem, après sa rencontre de Salomon, elle s’exclame : C’était donc vrai, je que j’ai appris dans mon pays. … je ne croyais pas aux paroles avant d’être venue. (1 Rois 10, 7). En Dieu il y a totale concordance entre la parole et l’action. Ce qu’il dit, il le fait. On voit cette simultanéité dans le récit de création au début de la Genèse. En Dieu il n’y a pas d’espace entre parole et action, pas de distance. Il est vrai en tout ce qu’il dit, en tout ce qu’il fait. En lui aucun mensonge, aucun retard.

Il est le Dieu fidèle.

Le psalmiste découvre cette action de Dieu, dans sa contemplation de la ville de Dieu. Il s’en émerveille.

Dieu l’affermira pour toujours.

Dans le présent de la cité, il voit la promesse de Dieu. Ce que Dieu établit est éternel. Lorsqu’il parle de la cité de Dieu, il parle de la cité d’en haut, la Jérusalem du ciel que Jean contemple dans l’Apocalypse, dont la Jérusalem terrestre à l’époque de sa splendeur était reflet. Le psalmiste découvre en sa contemplation, la cité que Dieu veut ouvrir aux hommes. Où il veut les accueillir.

pause

comment ne pas faire silence, en cette contemplation ? le psalmiste reprend son souffle… il est sans doute comme la reine de Saba, époustouflé. Il découvre avec émerveillement à travers la réalisation terrestre, la splendeur promise dans l’éternité. Il découvre la splendeur du projet de Dieu.

Seigneur, ouvre nos yeux, qu’ils découvrent la splendeur de ton action, la merveille de tes promesses au travers des réalités d’ici-bas !