Mes
ennemis disent du mal contre moi : « quand mourra-t-il et quand
périra son nom ? »
S’il
vient voir, ses propos sont mensonges, il amasse en son cœur l’iniquité,
Il
sort et dehors il parle.
Ensemble
contre moi, ils complotent contre moi tous ceux qui me détestent,
Ils
projettent un malheur pour moi :
« Une
parole de mort est déversée sur lui. Et puisqu’il est couché, il ne se relèvera
plus ».
Psaume
40, 6-9
Viens Esprit de Jésus, viens nous apprendre
à prier.
Viens Esprit de Jésus, ouvre nos cœurs à ta
Parole.
Mes ennemis disent du mal contre moi :
« quand mourra-t-il et périra son nom ? »
Le psalmiste
fait l’expérience cruelle de
l’opposition de ses ennemis, qui en viennent à souhaiter clairement sa mort, et
jusqu’à la mort de son nom, du souvenir de son nom. Ils n’attendent qu’une
chose : qu’il disparaisse.
Nous pouvons
relire la passion de Jésus, et voir en celle-ci ce désir de mort qui peut
animer un homme contre un autre.
S’il vient me voir, ses propos sont vides,
il amasse en son cœur l’iniquité,
Il sort et dehors il parle.
L’ennemi est
tellement pressé de voir disparaître le psalmiste qu’il vient le visiter, voir
où il en est en sa maladie. Non point pour le réconforter, mais pour ensuite
diffuser dehors son état.
Ensemble contre moi, ils complotent contre
moi tous ceux qui me détestent,
Ils projettent un malheur pour moi :
« Une parole de mort est déversée sur
lui. Et puisqu’il est couché, il ne se relèvera plus ».
Une parole de mort : littéralement,
une parole de Bélial. Le psalmiste se voit environné de personnes animées
d’intentions peu amicales. Il se voit entouré d’ennemis qui attendent
simplement sa mort, la souhaitent. Qu’il soit effacé de l’horizon, qu’il
disparaisse de leur vie.
Je peux
prier ce psaume en voyant Jésus assailli par ses ennemis, par ceux qui se
sentent mis en péril, par sa simple présence, par sa manière d’annoncer le
royaume, d’inviter au commandement nouveau de l’amour.
Seigneur
Jésus, je te confie tous ceux qui à leur tour se trouvent opprimés, oppressés
par leurs adversaires.
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