Jon 2
1 Alors le SEIGNEUR dépêcha un grand poisson pour engloutir
Jonas. Et Jonas demeura dans les entrailles du poisson, trois jours et trois
nuits.
Viens Esprit Saint, que cette
parole nous aide à « demeurer », et qu’en la méditant nous nous tournions
toujours davantage vers la vie.
Alors le SEIGNEUR dépêcha un
grand poisson pour engloutir Jonas : Dieu continue d’être à l’œuvre et
la phrase suggère qu’il le fait avec immédiateté et efficacité :
« alors il dépêcha… ». Après s’être servi du vent et de la mer pour
arrêter la fuite de son prophète, il se sert maintenant d’un poisson pour le
sauver. Il le « chargea de mission » selon la traduction littérale.
Mission du poisson… au service de la mission de Jonas…
Et Jonas demeura dans les
entrailles du poisson, trois jours et trois nuits : voilà qui rassure
le lecteur et met directement en évidence la bienveillance de Dieu. Nous
connaissons trop l’histoire de la baleine et sa fin heureuse. Il nous faudrait
pourtant rester un peu auprès de Jonas. Lui, après avoir été
« englouti », il « demeure ». Chacun des verbes est
significatif. Nous sommes aussi habitués aux « trois jours », mais il
ne nous faut pas manipuler l’histoire : les 3 jours n’étaient pas synonyme
de résurrection (d’ailleurs impensable à ce moment-là). Le 3e jour
n’était certes pas le surlendemain, mais le moment où Dieu donne la vie aux
morts. Il y a donc « simplement » et dès l’abord, comme une promesse
de vie pour Jonas. Car, cette fois, il n’a pas d’autre solution que de se
laisser faire…
Seigneur Jésus, accompagne-nous jusqu’aux profondeurs, ces lieux, ces
temps, où parfois il fait bien sombre, mais où tu nous permets un nouveau
regard, une nouvelle espérance au-delà des « trois jours ».
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